L’acteur s’est exprimé lundi devant le tribunal où est jugé l’ancien président américain dans l’affaire Stormy Daniel. Et il n’a pas mâché ses mots.
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Une journée de procès et une journée de campagne. Aux Etats-Unis, l’heure du verdict approche pour Donald Trump. Les plaidoiries finales de son procès à New York ont eu lieu lundi 28 mai, dans l’affaire Stormy Daniels. Donald Trump est un « bouffon » qui pourrait bien devenir « un tyran ». Les propos sont ceux de Robert de Niro, New-Yorkais et anti-Trump notoire.
L’acteur est venu prêter main forte au camp démocrate au pied du palais de justice de Manhattan. « Il n’a pas sa place dans ma villedit Robert de Niro. Je ne sais pas à quelle place il appartient, mais certainement pas ici. Nous, les New-Yorkais, l’avons toléré alors qu’il n’était qu’un sale escroc immobilier se faisant passer pour un gros bonnet. Un playboy médiocre qui a fait sa place dans les tabloïds. C’est un clown. Et cette ville fait de la place aux clowns.
« Cette personne ne peut pas diriger le pays. Cela ne fonctionne pas ! Nous le savons tous ! »
Robert de Niro, acteurdevant le tribunal
Donald Trump a dénoncé une énième tentative « ingérence » électoral. Loin de cette agitation, les douze jurés ont dû rester concentrés.
Face aux plaidoiries de la défense, cette dernière réclame l’acquittement »vite fait bien fait » du milliardaire. L’ancien président est le premier de l’histoire à être visé pénalement, accusé d’avoir acheté le silence de l’ancienne actrice porno Stormy Daniels pour éviter un scandale avant son élection en 2016 et d’avoir, pour cela, falsifié des documents comptables.
Avant un réquisitoire de plus de cinq heures du parquet, décrivant un Donald Trump « conspirateur » prêt à toute manipulation pour étouffer sa liaison avec Stormy Daniels. Ce sera désormais au jury de trancher dans les jours ou semaines à venir.
Un verdict désignant Donald Trump »coupable » est tout à fait possible. Ce serait un séisme politique à moins de six mois de l’élection présidentielle. Mais quoi qu’il arrive, la décision de ces douze New-Yorkais n’empêchera pas l’ex-président d’être candidat en novembre prochain.