Robert Broussard, les confessions d’un policier inoxydable
ENTRETIEN EXCLUSIF – Pour tout le monde, l’ex-commissaire Broussard est l’assassin de Mesrine. Mais sa carrière va bien au-delà d’une confrontation avec « l’ennemi public numéro un ».
Cet article est extrait du Figaro Enquêtes » Dans les secrets de la police judiciaire « . Retrouvez dans ce numéro un siècle d’histoires criminelles exceptionnelles, du 36 quai des Orfèvres à la rue du Bastion.
LE FIGARO. – Votre nom est indissociable de celui de la brigade anti-gang. Quel est votre souvenir le plus marquant à la tête de cette unité de choc ? ?
Robert BROUSSARD. – Une affaire symbolise à elle seule l’action et la technicité des hommes de la BRI, leur patience aussi, c’est celle du banquier Mallet ; quatre mois de travail pour un enlèvement qui n’a duré qu’une heure ! Marcel Leclerc dirigeait le département et j’étais son adjoint. L’affaire débute en avril 1977. On se cache la nuit sur des individus spécialisés dans les agressions à domicile. Une figure du crime organisé est repérée dans un bar du 17e quartier de Paris.
La présence de cet homme à Paris, alors qu’il est censé se mettre au vert en province…