RMC INFO. Roussel, Faure, Tondelier… pour le second tour des législatives, LFI ne compte plus que sur Mélenchon
Alors qu’au premier tour, le visage de Jean-Luc Mélenchon apparaissait sur la plupart des professions de foi des candidats investis par LFI, pour le second tour, le mouvement insoumis a décidé de le mélanger aux autres leaders de la gauche…
Y aura-t-il un débat entre Jordan Bardella et Jean-Luc Mélenchon au second tour ? C’est en tout cas la proposition formulée lundi 1er juillet 2024 par le président du Rassemblement national, qui souhaite une confrontation avec le fondateur de La France Insoumise.
Réponse immédiate de Jean-Luc Mélenchon : « M. Bardella a raison, il faut un débat entre les deux projets des Français », écrit-il sur X. Mais s’il y en a un, ce sera sans lui : le Nouveau Front populaire n’a pas désigné de candidat à Matignon.
En tout cas, hormis un discours très remarqué dimanche soir de l’ancien candidat à la présidentielle, pour cette campagne du second tour, il semblerait que Jean-Luc Mélenchon ne va pas se mettre en première ligne. RMC révèle ce lundi soir la profession de foi des candidats insoumis.
Les dirigeants de gauche mis en avant
Au premier tour, le visage de Jean-Luc Mélenchon était imprimé sur la plupart des professions de foi des candidats investis par LFI.
Mais selon nos informations, pour le second tour, son visage est mêlé à celui de l’écologiste Marine Tondelier, du socialiste Olivier Faure et du communiste Fabien Roussel.
Bref, il n’est plus question de mettre en avant uniquement le leader insoumis. Alors que de nombreux sondages l’attestent : sa personnalité est rejetée par de nombreux électeurs. « Cela peut me permettre de parler aux électeurs de Glucksmann », espère un insoumis. Quand un stratège écologiste analyse : « Cela montre que les insoumis ont compris qu’ils devaient se montrer plus rassembleurs au second tour ».
Pour l’heure, Jean-Luc Mélenchon n’a accordé aucune interview. C’est par exemple Manuel Bompard qui est passé au journal de 20 heures de France 2 ce lundi soir. Ses équipes n’ont communiqué aucun ordre du jour.
Cela signifie-t-il qu’il restera en retrait jusqu’à la fin de la campagne ? Les autres dirigeants de gauche restent sur leurs gardes. Un dirigeant socialiste déplore : « De toute façon, il ne sert à rien de chercher à le contrôler. »