Le risque d’allergie va monter au niveau « élevé » dans presque tous les départements, sauf dans le Nord et le Nord-Ouest, indique le Réseau national de surveillance aérobiologique.
Depuis début mai, les pluies succèdent à de courtes périodes ensoleillées avec des températures relativement élevées. Le pollen de graminées, redouté par de nombreuses personnes allergiques, a également fait régulièrement son apparition, comme ce fut le cas lors du week-end de Pentecôte. Cette tendance se confirme jusqu’à fin mai, selon le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA), qui alerte sur un risque élevé d’allergies dues aux pollens en France.
D’après la carte de l’association spécialisée, la quasi-totalité du territoire est placée en rouge. Seuls neuf départements en France sont placés à risque allergique moyen, de la Bretagne au Nord en passant par la Normandie.
Pourquoi ce retour du pollen maintenant ? Le phénomène serait dû aux précipitations du mois de mai. Ils « a apporté un peu de répit aux personnes allergiques, mais a également favorisé la croissance et le développement des graminées », affirme le RNSA. La chaleur relative des derniers jours a accru les risques d’exposition.
Un petit tiers des 20 millions de personnes souffrant d’allergies en France – formes légères ou plus graves – sont concernées par le pollen, selon le président de la Fédération française d’allergologie, Frédéric de Blay.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) prévoit que la moitié de la population mondiale souffrira d’allergies d’ici 2050, notamment à cause du réchauffement climatique et de la pollution.