Riolo demande à Deschamps de quitter le banc des Bleus après l’élimination à l’Euro

Après la défaite des Bleus par l’Espagne mardi soir (1-2) en demi-finale de l’Euro 2024, Daniel Riolo a demandé à Didier Deschamps, dans l’After Foot sur RMC, de passer la main. Mais le sélectionneur français, sous contrat jusqu’en 2026, ne l’entend pas de cette oreille.

Souriant, mais un brin agacé. Sous contrat jusqu’en 2026, Didier Deschamps – qui a rempli l’objectif fixé par le président de la FFF Philippe Diallo lors de cet Euro – a pourtant été interrogé sur son avenir en conférence de presse, après la défaite des Bleus contre l’Espagne (2-1) en demi-finale. « Vous êtes redoutable… Demandez à mon président. Là je viens de perdre une demi-finale. (…) Je vous respecte, respecte aussi les gens qui ont des responsabilités. (…) Vous connaissez très bien la situation et ce qu’en pense mon président », a rétorqué le sélectionneur.

Une réponse sèche, qui ne traduit pas vraiment une volonté de passer le relais. C’est pourtant ce que demandait Daniel Riolo dans l’After Foot, sur RMC.

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« Allez jouer au padel à Monaco en toute tranquillité »

« Il s’accroche, il reste. Peut-être que là, lui demander s’il part pourrait le contrarier, mais la question reviendra demain, ou quand il voudra. Mais le mec est là depuis 12 ans et il ne veut vraiment pas entendre la question… Arrête. Ça suffit. Va-t’en. Va jouer au padel en paix à Monaco, au soleil. Passe à autre chose », a réagi le chroniqueur.

« Il ne veut vraiment pas que Zidane prenne l’équipe de France parce qu’il sait que tout le monde veut ça », poursuit Riolo. « Il est contre cette idée. Ça lui fait tellement mal qu’on attende de Zidane, qui n’a pas entraîné l’équipe de France depuis une minute, qu’il soit un sauveur, alors que lui qui a gagné une Coupe du monde et qui vient de jouer une demi-finale à l’Euro, on veut qu’il parte. Psychologiquement, cet homme est affecté. Affecté par le fait que depuis le début de sa carrière, il n’est pas le beau mec de l’histoire. C’est le vilain mec de l’histoire. Et il le prend très mal. C’est une cicatrice depuis qu’il a 20 ans, depuis que Michel Platini a dit de lui qu’il était un porteur d’eau quand il a débuté en équipe de France. »

Et d’en rajouter une couche : « Il a du mal à accepter le fait de ne pas avoir la reconnaissance à la hauteur de son palmarès. C’est une cicatrice. Il veut être aimé et il voit que les gens ne l’aiment pas complètement. Il sera toujours dans l’ombre de Zidane et Platini, et il a du mal avec ça. »