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Riner, Marchand, le BMX français… nos 12 moments pour toujours et pour l’éternité

Découvrez ce qui a retenu l’attention des envoyés spéciaux du Figaro pendant les Jeux Olympiques de Paris.

Teddy Riner, un attrait hollywoodien

Un moment suspendu dans l’Arena Champ de Mars. Tous – judokas et public –, le nez en l’air, scrutent une roulette qui fait défiler les différentes catégories de poids de cette finale par équipes. Imaginez, alors, que cette roulette s’arrête sur les +90kg hommes, où concourt Teddy Riner. Non, stop, ce serait trop beau pour être vrai et/ou trop gros. Et puis si, « comme dans un film » selon nombre d’acteurs de cette finale, le hasard nous offrait la conclusion idéale. Jamais une salle entière n’avait autant explosé de joie qu’à cet instant, gravé dans le marbre. Titré pour la troisième fois la veille dans la catégorie individuelle, le Guadeloupéen avait l’or de ses partenaires dans les mains. Et après six minutes de suspense terrible, le Japonais Tatsuru Saito est tombé à la renverse. Le bonheur de Riner, la folle sarabande des Bleus, le public en transe, les larmes du Japonais… Tout était réuni pour un moment unique. (Cédric Callier)

Riner, Marchand, Wemby, LeBron… La magie des Jeux, tout simplement

Plus qu’un instant, je me souviens d’une atmosphère, d’une ambiance et surtout d’un panel de stars qui ont fait vibrer Paris et la France. La liste serait longue, mais je veux mettre en avant celles que j’ai eu la chance de voir à l’œuvre. Antoine Dupont qui brille à chaque ballon touché en finale de rugby à 7, Léon Marchand qui enflamme la Défense Arena à chaque course, Teddy Riner légendaire et ponctuel, sans oublier Victor Wembanyama monstrueux en finale face aux « Avengers » américains et un LeBron James impressionnant de charisme, et de muscles, à Bercy. On m’avait vanté la fameuse « magie des Jeux ». J’attendais de voir. Jugez sur le morceau. Entre les sites iconiques, le mélange des cultures, le privilège de pouvoir passer d’un stade à l’autre et rencontrer des gens qui font rêver, l’expérience s’avère inoubliable. Le réveil s’annonce difficile. La nostalgie est déjà là. Les souvenirs perdureront à jamais. (Baptiste Desprez)

JO Paris 2024 : toutes les médailles françaises en images

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Le flow fantastique de Léon Marchand en finale du 200 m papillon

Mercredi 31 juillet. Après 150 m dans le sillage du Hongrois Kristof Milak (recordman du monde), Léon Marchand se lance à corps perdu dans le sprint palpitant de la finale du 200 m papillon. La glisse (sa marque de fabrique) est spectaculaire. Profonde, fulgurante, elle propulse le Toulousain. Le Hongrois sent vite une présence, une menace. Un regard suffit à confirmer ce qu’il a pressenti. Le diabolique Français s’approche. A toute vitesse. La suite est fulgurante. Marchand avale Milak. La légende lui tend les bras. Il remporte avec brio la deuxième de ses quatre médailles d’or. (Jean-Julien Ezvan)

Dupont, la merveille du 7

Un colosse de ce sport. Attendu au tournant après avoir décidé de tenter l’aventure olympique à 7, Antoine Dupont a mis tout le monde d’accord. Impressionnant par son explosivité, sa vision du jeu et sa détermination, le demi de mêlée du Stade Toulousain a illuminé le tournoi olympique de rugby à 7. Eclipsant les magiciens fidjiens en finale avec deux essais et une passe décisive en une seule mi-temps de 7 minutes. Impressionnant de bout en bout. Le Stade de France aurait pu exploser devant l’exploit de la France à 7, deuxième nation seulement à remporter l’or olympique. Mission accomplie pour Dupont qui a fait passer son équipe à un niveau supérieur, qui l’a fait se sentir moins complexée face aux meilleurs. « Je reviendrai sagement au rugby à XV », confia-t-il. Pour de nouveaux exploits. Insatiable. (Arnaud Coudry)

Marchand en mode Poséidon, le majestueux Biles, Montmartre, théâtre de rêve… Les photos déjà mythiques des Jeux Olympiques

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Quand Horacek fait chavirer 27 000 cœurs

Il reste 14 secondes à jouer dans cette demi-finale palpitante, stressante, du tournoi féminin de handball entre la France et la Suède. Les Scandinaves, au milieu de la seconde période, avaient jusqu’à quatre buts d’avance. Un déficit que les Bleues grignotent petit à petit. Mais le temps presse. Encore un but de retard et les filles de Krumbholz tentent, en vain, de trouver la faille. Alors Tamara Horacek prend ses responsabilités. Elle voit un infime écart, s’élève entre deux Suédoises et égalise. Une délivrance rythmée par un vacarme indescriptible. 27 000 cris de joie, de rage, qui font trembler le stade Pierre-Mauroy sur ses immenses vérins d’acier. « On a secoué des cœurs », remerciera la buteuse décisive. La prolongation ne sera qu’une simple formalité. Pour une nouvelle finale olympique, après Rio et Tokyo, pour les vaillantes et attachantes handballeuses françaises. (David Reyrat)

Quand Nadal dira peut-être au revoir à Roland-Garros

Journée inhabituelle Porte d’Auteuil, lundi 29 juillet, avec cet affrontement entre deux champions aux 46 titres du Grand Chelem (24 pour Novak Djokovic contre 22 pour Rafael Nadal). Et pour les nombreux journalistes du monde entier présents, il fallait anticiper. L’imposante tribune de presse (300 places) était entièrement remplie. Alors que, pour un Roland-Garros habituel, elle n’est pleine que pour les finales masculine et féminine. Des bénévoles et des membres de l’organisation ont commencé à refuser des places, une heure avant l’affrontement. La colère montait en coulisses. Le public jubilait d’assister à un moment de l’histoire du tennis. Qu’importe si ce 60et L’affrontement n’a pas tenu toutes ses promesses. Djokovic a été bien trop fort pour un Nadal diminué. L’essentiel était ailleurs avec le sentiment d’avoir peut-être assisté au dernier match en simple du roi de Roland-Garros. (Romain Schneider)

Le sprint de l’animal sauvage Florent Manaudou

Bien sûr, il y a Léon Marchand et ses quatre médailles d’or. Inatteignables. Mais Florent Manaudou a signé une performance vertigineuse en décrochant à 33 ans sa quatrième médaille olympique (le bronze) sur 50 m, 12 ans après l’or à Londres, huit après l’argent à Rio et trois après le même métal à Tokyo. Une troisième place acquise au terme de 21 »56 endiablés dans un bassin bouillonnant, un sprint vertigineux dans une Paris La Défense Arena rugissante de plaisir pour le natif de Villeurbanne à la beauté statuesque. Ce que le petit frère de Laure a réalisé en 12 ans est phénoménal, surtout après avoir fait une pause de trois ans pour se lancer dans une carrière de handballeur. (Gilles Festor)

Natation : Marchand, Manaudou, Grousset et Ndoye-Brouard, un quatuor de bronze

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Wembanyama fixe une date, le monde du basket peut trembler

Une prestation « zidanesque ». Inégal depuis le début du tournoi masculin de basket 5×5, époustouflant en défense mais parfois maladroit, discret voire passif en attaque, Victor Wembanyama avait gardé le meilleur pour la fin. Le prodige de 20 ans a inscrit 26 points en finale face à Team USA. Pas de quoi renverser les Avengers (87-98), même si les Bleus, en difficulté en phase de poules à Lille, et transformés dès les quarts de finale à Paris, ont poussé les Américains dans leurs retranchements, revenant à -3 dans le « money-time ». Avant la séquence de feu de Stephen Curry… Reste qu’à l’image de Zinédine Zidane, moyen lors du Mondial 98 avant son doublé en finale, « Wemby » a guidé les Bleus face à Team USA, assumant son statut et fixant une date. Première campagne, l’argent aux JO.Je m’inquiète pour les adversaires dans quelques années.il insiste. En NBA ? Partout ! » C’est prometteur. (Christophe Remise)

Lyles et l’organisation du 100m, tout pour le spectacle

Pas facile de remplacer Usain Bolt. C’est un euphémisme, et c’est même impossible. Superstar olympique, le Jamaïcain, triple champion olympique et recordman du monde du 100 m, a longtemps été le performer le plus chaud de la ligne droite. Mais depuis sa « dernière » à Rio, plus rien. L’épreuve principale est toujours un peu, mais moins attendue, moins électrique. Alors après le calme sanitaire à Tokyo, les organisateurs avaient sorti le grand jeu. Un show son et lumière, avec un DJ (Kavinsky) et des bracelets colorés comme dans les concerts de Coldplay, d’abord aux couleurs de la piste puis des drapeaux des sprinteurs, pour faire bouger les choses… un peu trop longtemps, en fait. Tension maximale dans le stade. Moins pour Noah Lyles, le favori annoncé qui est arrivé avec un premier petit sprint et des arabesques pour mettre en chauffe le Stade de France. Star annoncée de la piste masculine, l’Américain voulait enfin se faire un nom, sortir des sentiers battus d’un sport de plus en plus aseptisé. Mission accomplie, avec un titre olympique au terme d’un 100 m record, avec tous les finalistes sous les 10 secondes. Électrique, néanmoins. (Lucas Michel)

Les Français du BMX, presque main dans la main

Un, deux, trois. Bleu, blanc, rouge. L’équipe de France de BMX Racing a réussi un triplé incroyable le 2 août dernier, sur le vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines. Pour créer ce moment historique, il leur a fallu jouer des coudes pour se frayer un chemin jusqu’à la finale, et envoyer le pauvre Australien Izaac Kennedy dans les barrières. Qu’importe, on ne se souvient que des vainqueurs, voire des médaillés. Joris Daudet a remporté l’or (31,422 secondes), suivi de près par Sylvain André (31,706) et Romain Mathieu (32,022). Plus que la performance, il y a cette image figée de Daudet et André qui, dès qu’ils ont franchi la ligne d’arrivée sur leur vélo, ont tourné la tête pour voir si Mathieu était là pour compléter le podium. Il l’était. (Sébastien Ferreira)

Balzer et Apithy-Brunet reines du Grand Palais

Plus de trente sites ont accueilli des épreuves durant les JO de Paris, et aucun n’a suscité autant d’émerveillement que le Grand Palais, théâtre des épreuves d’escrime durant la première semaine.L’escrime ne sera plus jamais la même« , s’émerveillait l’ancien directeur marketing du CIO, Michael Payne. Le joyau du VIIIet Le quartier parisien accueillait une finale franco-française de sabre féminin, dans une ambiance survoltée, avec des drapeaux tricolores flottant un peu partout dans les tribunes. Sara Balzer et Manon Apithy-Brunet sont entrées par la porte principale, côte à côte, avant de descendre les majestueuses marches du palais, incapables de réprimer un sourire. (Sébastien Ferreira)

Un doublé olympique inoubliable pour les volleyeurs français

Après sa victoire en 2021 aux JO de Tokyo, l’équipe de France de volley s’est mise la pression pour tenter de conserver son titre olympique à domicile. La bande à Ngapeth n’a (presque) jamais douté pour vaincre tout le monde sur son passage. L’Italie, championne du monde, en demi-finale, ou la Pologne, numéro 1 mondial, en finale. Que dire de cette balle de match où le Polonais naturalisé Wilfredo Leon a envoyé son service au-delà du court. Un stade entier s’est levé à l’unisson, comme des millions de Français devant leur canapé. Une bande d’amis sacrée pour la deuxième fois consécutive sous les yeux de leur ancien entraîneur Laurent Tillie, consultant reconverti pour France Télévisions et pourvoyeur d’émotions. (Pierrick Moniot)

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
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