Rima Hassan assume le mot « soulèvement » et maintient le terme « génocide » sur la situation à Gaza
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Le militant franco-palestinien, en position éligible sur la liste LFI aux élections européennes, était l’invité de « 4V » sur France 2 lundi matin.
Rima Hassan, qui figure à la 7e place de la liste LFI pour les élections européennes et donc en position d’éligibilité, est revenue, lundi 29 avril, sur le blocage de Sciences Po Paris vendredi. Invitée de « 4V » sur France 2, la militante franco-palestinienne a dit accepter le terme « soulèvement » qu’elle avait utilisé sur le réseau social X. « Je fais référence à la définition du Larousse. C’est ‘un mouvement collectif et massif' »elle a cité. «J’invite les étudiants à se mobiliser»a-t-elle ajouté en précisant qu’elle allait également être présente auprès des étudiants de l’ENS.
Interrogée sur ce qu’elle qualifie de génocide en cours à Gaza, Rima Hassan maintient sa position. La Cour internationale de Justice n’a pas encore qualifié juridiquement les faits sur le fond, mais a dénoncé « un risque génocidaire » Et « a demandé à Israël de prendre des mesures de précaution qu’Israël n’a pas produites »souligne-t-elle, citant également un rapport du rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés. « Nous avons tous collectivement un rôle à jouer pour prévenir ce génocide, et la prévention passe par la dénonciation de tous les actes génocidaires »a-t-elle souligné.
Rima Hassan a été convoquée par la police du candidat pour « apologie du terrorisme ». « Cela fait sûrement référence aux tweets que j’ai pu avoir sur les réseaux sociaux. Nous répondrons à cette convocation avec mon avocat et nous en saurons un peu plus demain »dit-elle.