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Richomme en tête, voile déchirée et cheville endommagée, avarie à bord… Le journal de course

Peut-on avoir l’esprit tranquille pendant le Vendée Globe ? Pas tout le temps, mais la nuit de mardi à mercredi s’est plutôt déroulée sans incident pour les 40 skippers de la course autour du monde. La descente de l’Atlantique Nord s’est faite au portant, les alizés poussant fort les bateaux. Comme prévu, les retardataires ont pu rattraper le groupe de tête.

Les « Vulnérables » passent le relais, Richomme en tête

Depuis leur départ des Sables-d’Olonne, les deux Vulnérable de Sam Goodchild et Thomas Ruyant monopolisaient le podium, l’Anglais passant même mardi en tête de flotte. Mais la descente des côtes portugaises a rebattu les cartes et Yoann Richomme (Paprec Arkéa), qui empruntait une toute autre trajectoire que le reste de la flotte, beaucoup plus à l’ouest, prenait la tête de la course.

Derrière lui, Charlie Dalin (Macif Santé prévoyance) est à moins de 6 milles, tandis que Sam Goodchild est à 15 milles du leader. La descente de l’Atlantique Nord a permis à d’autres favoris, comme Jérémie Beyou (Charal) et Louis Burton (Bureau de la Vallée) pour rattraper le peloton de tête.

Le classement

1. Yoann Richomme (Paprec Arkéa) à 23 377,32 milles nautiques de l’arrivée

2. Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance) à 5,91 milles du premier

3. Sam Goodchild (Vulnérable) à 15,34 milles

4. Jérémie Beyou (Charal) à 38,80 milles

5. Louis Burton (Bureau de la Vallée) à 56,93 milles

L’option folle (payante) de Nicolas Lunven

On se demandait, mardi, en regardant les cartes des courses, si Nicolas Lunven (Holcim-PRB) n’avait pas commis d’erreur dans l’épreuve et ne pensait pas participer à une transatlantique car son bateau faisait route vers l’ouest. Mais non, pas du tout. « J’ai choisi une option un peu différente pour le passage du cap Finisterre, globalement je pense que ça va me faire un peu perdre », expliquait-il. C’est un peu bête, mais je ne voulais vraiment pas prendre de risque ! J’ai fait une option plus sage mais un peu perdante ! »

Mais finalement, ce choix de trajectoire a failli s’avérer payant, puisqu’il lui a permis de revenir dans le top 5 de la course (avec une 7ème place à 4 milles de Louis Burton). Encore seul à l’ouest, Lunven gagnera même un peu de temps en n’ayant pas besoin de faire le tour des Canaries. Un choix tactique digne de la plus belle époque de Pep Guardiola.

Casse à bord

Au départ de la quatrième journée de course, il y avait déjà quelques avaries à bord d’Imocas. Isabelle Joschke (MACSF) voit ainsi sa voile se déchirer et doit procéder à une périlleuse opération d’arrimage. D’autres skippers ont connu des incidents, comme Guirec Soudée, avec un spi à l’eau, Fabrice Amédéo, des problèmes électroniques, ou encore Denis Van Weynbergh qui a eu des problèmes de corde. Parmi les favoris, premiers soucis pour Thomas Ruyant, avec une petite fuite à l’avant de son voilier.

Il y a aussi eu des petits pépins physiques avec Maxime Sorel, qui s’est blessé à la cheville. « Il est légèrement gonflé sous la malléole, je vais surveiller ça », explique le skipper de V et B – Monbana – Mayenne, qui traverse les tracas. Je suis un peu en attente en attendant de voir comment ça se passe. »

Le bateau « 20 Minutes » s’envole

On se trompe, comme Damian Penaud– Régate virtuelle

La descente de l’Atlantique Nord s’est déroulée tranquillement pendant Feuilles de marinale bateau depuis vos médias préférés sur « Virtual Regatta ». La troisième nuit à bord a permis de se fondre dans le reste de la flotte (près de 600 000 joueurs). La suite de la course sera un peu plus technique avec les Canaris en vue. Nous perdrons un peu de temps à éviter la zone, qui s’annonce sans vent dans les prochains jours, pour prendre le large. Mais tout se passe à merveille pour le moment, avec une belle 81 000e place.

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
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