Brièvement revenu sur le devant de la scène grâce au relais de la flamme olympique, Richard Virenque souffre de ne plus être sous le feu des projecteurs
Richard Virenque a déclenché une polémique la semaine dernière. Sa présence parmi les relayeurs de la flamme olympique dans son Var natal a en effet suscité de vives réactions. La faute à son passé de coureur dopé. L’ancien grimpeur a néanmoins apprécié le moment. » C’était bien d’avoir pu vivre ça », a-t-il confié à Cyclism’Actu, ajoutant : « C’est un souffle de nostalgie, même si ça ne dure qu’un court instant, le temps de l’allumer, de parcourir 300 mètres et de le rendre au prochain relayeur.. »
Ce retour sur le devant de la scène fut trop bref à son goût tant il souffrit de ne plus être sous le feu des projecteurs comme ce fut le cas lors de sa carrière de coureur puis celle de consultant. » C’est vrai qu’en arrêtant mon rôle de commentateur comme j’ai pu l’être pendant 13/14 ans sur Eurosport, je suis moins sur les courses et sur l’image, et on a l’impression de disparaître un peu. … »Il murmura.
« Peut-être qu’un jour je serai ramené »
« Mais c’est comme ça, malheureusement je dois vivre avec ça. Même si je ne suis plus à l’honneur sur les bords des routes, je suis toujours aussi passionné, je regarde toujours les courses et je suis toujours le cyclisme français. » a-t-il poursuivi en expliquant qu’il devait désormais se contenter de son rôle de consultant pour Europe 1, de son activité immobilière ou de quelques conférences.
Le Varois regrette ainsi son départ d’Eurosport. « Lorsque j’ai arrêté ma carrière de pilote, devenir consultant était une opportunité que j’ai eue grâce à Laurent-Éric Le Lay, à l’époque directeur d’Eurosport. Aujourd’hui, c’est clair, sortant d’Eurosport et ayant vécu tout ce que j’ai vécu en commentaire, que c’était une activité que j’ai apprécié, je l’ai vécu à fond et on a eu de très bons retours », il a expliqué, ajoutant: «Maintenant, vous savez que les places coûtent cher pour le poste de commentateur. Il faudrait qu’il y ait des places disponibles, ou qu’ils m’ajoutent. Ce n’est en tout cas pas l’option choisie par la télévision et notamment France Télé. Je leur ai proposé mes services, mais ils n’ont pas de place pour le moment. Alors je dois juste être patient, et peut-être qu’un jour je serai ramené. C’est la vie qui avance. C’est parfois un peu dur pour moi de regarder le Tour de France et d’être chez moi, mais la passion est toujours là malgré tout.