«Revoir la taxe sur l’immobilier. La proposition du président de Nexity ! « . L’édito de Charles SANNAT

Mes chers impertinents, chers impertinents,

Quand je regarde les commentaires sous cette vidéo qui parle de fiscalité immobilière, j’ai envie de dire que je reste étonné de l’absence totale non pas de compétence économique des Français, cela est compréhensible, mais simplement de bon sens.

Une de mes préférées est celle qui explique judicieusement qu’on ne peut pas dépasser les 75% d’impôts en France grâce au bouclier fiscal, ce qui est vrai. Recommençons. Vous gagnez 100 000 euros par an. L’Etat vous prendra 75 000 euros, et vous laissera 25 000 euros, soit environ 2 000 euros net par mois. Cet intervenant n’a pas compris qu’avec de tels tarifs, les gens arrêtent tout simplement de faire et de produire. Ils arrêtent d’investir. Acheter, construire, louer.

L’économie n’est pas seulement une question de moralité. Surtout, aucune moralité.

C’est une question de bon sens et d’équilibre.

Il y a des enfants sales. Les locataires sales aiment les propriétaires sales.

L’État, à travers la loi, vient de gérer les relations avec tempérance et équilibre pour éviter les excès. Rien de plus. Rien de moins.

Les gains et retours sur investissement le rendent attractif ou dissuasif. C’est aussi simple que ça.

Pour les plus-values ​​immobilières, les comptes sont vite faits.

Il s’agit de votre TMI (votre taux d’imposition) soit 30%, 41% ou 45% + cotisations sociales soit 17,2% supplémentaires.

A cela vous ajoutez la taxe foncière.

Mais aussi l’IFI si votre patrimoine dépasse 1,3 millions d’euros ce qui ne fait pas de vous un mauvais milliardaire sans frontières mais plutôt un gars qui propose un logement à d’autres gars.

L’État transforme une crise immobilière qui ne concerne que les propriétaires et les investisseurs (et donc sans gravité pour la vie des gens) en une crise du logement en éloignant les investisseurs du marché immobilier, ce qui provoque une crise du logement avec de moins en moins… de logements construits. et donc finalement moins de logements louables.

Miléi a raison de déréglementer le marché immobilier.

Pas pour faire plaisir aux gentils propriétaires qui doivent s’enrichir encore plus en leur offrant de vilains cadeaux.

Non.

Il a raison car en rendant l’investissement immobilier attractif, on attire les investisseurs. Nous construisons pour louer et l’offre finira par s’améliorer et augmenter progressivement. A terme, les gens seront mieux logés.

Le socialisme finit toujours par gérer les pénuries créées par les mauvaises décisions économiques.

Ce sont toujours les gens qui en paient le prix.

Ce sont toujours les plus pauvres qui souffrent le plus.

Même dans les paradis socialistes, les « riches » de la nomenklatura disposent de datchas confortables.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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