révélations sur le manque de pluralisme dans l’audiovisuel public
EXCLUSIF – Le rapport de l’Institut libéral Thomas More, qui Le Figaro Magazine a obtenu, démontre pour la première fois, chiffres à l’appui, que l’audiovisuel public s’écarte de ses obligations légales d’impartialité et de pluralisme.
Du 19 au 23 février 2024, l’institut libéral Thomas More a dépouillé 587 intervenants dans les programmes de trois chaînes et trois chaînes du service public : France 2, France 5, France Info TV, France Info Radio, France Culture et France Inter. Il les classe selon leur sensibilité politique, soit parce qu’ils représentent un parti, soit selon les idées qu’ils expriment. Le résultat est édifiant : 50 % des orateurs n’affichaient pas d’orientation idéologique décelable, mais sur les 50 % restants, la moitié appartenaient à la catégorie « gauche », 21 % étaient de sensibilité macroniste et seulement 4 % ont prononcé un discours pouvant être considéré comme de droite. .
L’idée de cette entreprise herculéenne, que personne n’avait encore abordée, est née de la décision du Conseil d’État d’obliger l’Autorité de régulation de l’audiovisuel et de la communication numérique (Arcom) à étendre son contrôle du pluralisme à tous les acteurs de tous les pays. les émissions…