Réveil matinal, clause de confidentialité… : Axelle Saint-Cirel, l’interprète de la Marseillaise lors de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024, dévoile les coulisses de la production de l’événement
« Il n’y a jamais eu de répétition générale »
Pourtant, une « Marianne » moderne tenant un immense drapeau sur le toit du Grand Palais à Paris n’a rien de discret. Invitée sur France Inter ce vendredi 2 août, l’artiste de 29 ans a dévoilé quelques secrets de sa fabrication.Tout est top secret. On signe une clause de confidentialité. C’est pour ça que je n’en ai pas parlé, aussi pour respecter le travail des équipes.« , a-t-elle d’abord confié. Une discrétion absolue qui l’a empêchée de monter sur le toit du monument parisien avant le jour J. »C’était une première. Comme l’ont dit Thomas Jolly et Daphné Burki, il n’y a jamais eu de répétition générale. » elle explique.
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« Pour éviter d’attirer l’attention parce qu’on est sur le toit du Grand Palais, et qu’on chante, même si j’ai besoin d’un micro pour être entendu, ça attire vraiment l’attention. Ce n’est pas tous les jours qu’on a une personne qui est juste à côté du drapeau français qui se met à chanter entourée d’équipes » remarque-t-elle. « Alors on se lève tôt le matin, on part à 5h30, on arrive avant que Paris se réveille et le reste fait partie du secret. » ajoute-t-elle. « JeJe peux seulement vous dire que la performance que vous avez vue était la première fois que tous les éléments étaient réunis. » conclut le chanteur.
Selon « La Dépêche », Axelle Saint-Cirel répétait seule, de son côté au Conservatoire, «à partir de 21h30, heure à laquelle les élèves assidus ne sont plus dans les studios« , a-t-elle confié à nos confrères. La jeune artiste a ensuite utilisé « onomatopées, pour ne pas éveiller les soupçons« , et, comme tous les autres artistes présents à la cérémonie, est allée jusqu’à mentir à sa famille et à ses proches, jusqu’à ce que « faisant semblant de répéter au moment de la cérémonie« .
Le vendredi soir, sous la pluie battante, celui qui n’a pas le vertige et « être un aventurier » Elle est ensuite montée sur le toit du Grand Palais, seulement 45 minutes avant sa prestation. Sa robe Dior était alors protégée sous une cape, révèle également » La Dépêche « , et elle portait « chaussures de sécurité« . Dès les premiers instants de sa prestation, elle pense à « sois en rythme, ne tache pas la robe, ne tache pas ton maquillage« . « Ensuite, dans le deuxième couplet, c’est le plaisir et la fierté » conclut-elle.