Revalorisation anticipée du Smic : « un premier pas » du gouvernement pour soutenir les salariés : Actualités
Mercredi 23 octobre, la ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet a présenté le décret de revalorisation anticipée du salaire minimum, qui interviendra le 1er novembre plutôt que le 1er janvier 2025, rapporte BFMTV. Cette manœuvre en appelle d’autres de la part du gouvernement dans sa volonté de « hausser les salaires ».
Un coup de pouce bienvenu pour de nombreux Français. Comme le rapporte BFMTV, mercredi 23 octobre, la ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, a présenté en Conseil des ministres son décret portant augmentation anticipée du salaire minimum. Cette mesure « n’est qu’une première étape pour soutenir les salariés payés autour du salaire minimum« , s’est défendu Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement, tout en insistant sur le fait que « le salaire minimum ne devrait pas être un salaire à vie« .
Pour rappel, l’augmentation annuelle du Smic interviendra le 1er novembre plutôt que le 1er janvier 2025 et portera le Smic à 1.426 euros net, soit une hausse de 2% et 28 euros net mensuels. Cette revalorisation devrait concerner plus de trois millions de salariés en France. Il s’agit de la neuvième augmentation du salaire minimum depuis janvier 2021.
Le gouvernement veut introduire des réductions de cotisations sur les bas salaires
Parmi les autres pistes du gouvernement pour augmenter les revenus des salariés, Maud Bregeon a notamment évoqué la réforme des allègements de charges prévue dans le projet de budget de la Sécurité sociale et qui doit « iencourager les employeurs à augmenter les salaires« . »Quand on est au smic, pour un employeur, ça lui coûte 500 euros quand il veut augmenter le smic de quelqu’un de 100 euros« , a dénoncé Astrid Panosyan-Bouvet le 2 octobre, sur franceinfo.
publié le 23 octobre à 14h17, Quentin Marchal, 6Medias