Des manifestations contre le « coup de force » d’Emmanuel Macron sont prévues dans toute la France samedi.
Voilà la gauche – toute la gauche, rien que la gauche – installée dans le siège confortable de l’opposition. Le Nouveau Front populaire est le seul parti à censurer le futur gouvernement, dirigé par le droitier Michel Barnier, avant même de connaître sa composition et la politique qu’il entend mener. Le Rassemblement national, lui, attend d’entendre la déclaration de politique générale à la Chambre pour se décider. La gauche exerce ainsi, au moins pour le moment, une certaine censure. « une sorte de monopole » de l’opposition, comme le dit le politologue et sondeur Jean-Yves Dormagen dans nos confrères de Libération.
Le Parti socialiste aurait pu se retrouver dans la situation inverse, celle de gouverner, s’il avait soutenu Bernard Cazeneuve, pressenti un temps par l’Élysée. Mais le bureau national du PS, notamment sa direction, assurée par Olivier Faure, a refusé de cautionner l’ancien Premier ministre de François Hollande.
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