Plus d’un million de retraités à faibles revenus attendent toujours que leurs pensions soient augmentées ; cela interviendra en septembre, avec un an de retard.
En conséquence, ils recevront en moyenne 600 euros rétroactivement en une seule fois.
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Réforme des retraites : un sujet brûlant pour l’exécutif
« C’est un plaisir ! On va pouvoir gâter nos petits-enfants. Et puis aller les voir, surtout ! Parce que d’ici à Paris, ça coûte cher. »apprécie le retraité lillois interrogé par TF1 dans le reportage du JT ci-dessus. C’était une promesse du gouvernement lors de la réforme des retraites : revaloriser les plus petites pensions. La mesure concerne les retraités qui touchent moins de 1 350 euros bruts par mois et doivent percevoir, en moyenne, 50 euros de plus mensuellement.
Problème : sa mise en place prend du temps. Sur les 1,7 million concernés, seuls 600 000 en bénéficient actuellement. Mais un million de plus bénéficieront de cette augmentation en septembre… avec un rattrapage.
La Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) versera rétroactivement en moyenne 600 euros d’un coup, soit l’équivalent de toutes les augmentations mensuelles qu’ils auraient dû percevoir depuis septembre 2023, auxquelles s’ajoutera la revalorisation mensuelle initialement promise.
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Comment expliquer ce retard ? « Nous manipulons 11 milliards de données. Ce sont des données extrêmement volumineuses car, dans chaque carrière, on a beaucoup d’événements : chômage, maladie, augmentation de salaire… Et toutes ces données, rattachées à un individu, ont dû être retravaillées pour identifier finement toutes les périodes où chacun avait contribué. »répond à TF1 Renaud Villard, directeur général de la Cnav.
Aucune démarche n’est nécessaire : le virement sera effectué automatiquement et un courrier sera envoyé à partir du 8 septembre.