Retraites, chômage, droit du travail : comment le Nouveau Front Populaire veut mettre fin à la régression sociale

Dans le domaine social, le Nouveau Front populaire s’est fixé deux missions : abroger les contre-réformes macronistes d’une part, et améliorer ce qui existait déjà auparavant. C’est particulièrement vrai en matière de retraites, puisque la coalition entend inverser le relèvement de l’âge d’entrée à 64 ans, promulgué au printemps 2023, tout en réintroduisant les quatre critères de pénibilité supprimés par Emmanuel Macron lors de son premier quinquennat. .

Pour mémoire, ces critères ont permis aux salariés exposés à plusieurs facteurs de risque (agents chimiques dangereux, manutention de charges, postures inconfortables et vibrations) de prendre leur retraite plus tôt. Le Nouveau Front populaire veut également « réaffirmer l’objectif commun du droit à la retraite à 60 ans », en esquissant quelques options de financement (augmentation de 0,25 point par an pendant 5 ans des cotisations vieillesse, cotisations complémentaires sur les hauts salaires, cotisation sur les dividendes). , etc.).

Abroger les réformes de l’assurance chômage

La gauche veut aussi stopper le démantèlement de l’assurance chômage entrepris lors du premier quinquennat d’Emmanuel Macron. Les gouvernements macronistes ont joué sur tous les paramètres : dégressivité des indemnités des cadres, modification à la baisse du calcul de l’indemnité, durcissement des conditions d’accès, réduction de la durée maximale d’indemnisation. Toutes ces réformes seraient abrogées si la gauche arrivait au pouvoir.

Enfin, le Nouveau Front Populaire promet de promouvoir les droits des travailleurs, notamment en organisant une conférence nationale sur le travail et la pénibilité visant à « rétablissement de la durée hebdomadaire effective du travail à 35 heures »ainsi que le passage immédiat aux 32 heures dans les travaux difficiles ou de nuit, avant son extension par négociation collective.