Retour sur une journée d'opposition au pacte nickel à La Foa et à Saint-Louis : deux personnes ont été interpellées
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Retour sur une journée d’opposition au pacte nickel à La Foa et à Saint-Louis : deux personnes ont été interpellées

Retour sur une journée d’opposition au pacte nickel à La Foa et à Saint-Louis : deux personnes ont été interpellées

Ce mardi, les opposants au pacte du nickel ont installé des barrages filtrants à La Foa, sur la RT1, et à Saint-Louis, sur la RP1. Résumé d’une journée de tension au cours de laquelle deux personnes ont été interpellées pour des faits de violences contre les forces de l’ordre.

Alors que les élus du Congrès se sont retrouvés une nouvelle fois autour du pacte du nickel, ce mardi, des barrages filtrants ont été installés à l’aube à La Foa et Saint-Louis.

A La Foa, une soixantaine de manifestants ont sorti banderoles, branches et pneus à Fonwhary, à l’intersection de la RT1 et de la route menant à Farino et Sarraméa. Sur des banderoles, ils réclament la démission de Louis Mapou, le président du gouvernement, qui, la semaine dernière, s’est dit prêt à signer le pacte du nickel avec l’Etat même si le Congrès ne lui accordait pas l’autorisation qu’il a lui-même demandée.

Circulation perturbée ce mardi à La Foa, sur la RT1, près de Fonwhary.


Une autre banderole appelle à la démission de Gilbert Tyuienon, membre du gouvernement chargé de la fiscalité et des affaires minières.

« Si ces vieux politiciens ne sont plus capables de construire, nous exigeons leur démission. Ils veulent signer le pacte du nickel. Les gens croient en ce pacte mais il faut décortiquer les choses avec soin« , estime Émile Diaporamadétenteur de parole de la mobilisation. Comme pour les groupes indépendantistes du Congrès, cela prend du temps.

Circulation perturbée ce mardi à La Foa, sur la RT1, près de Fonwhary.


Les opposants au pacte interpellent les automobilistes, les pneus et les branches les ralentissent, mais la circulation n’est pas bloquée.

Le reportage de Caroline Antic-Martin et Claude Lindor :

©nouvelle-calédonie

La situation était plus tendue à Saint-Louis, où la circulation a été dans un premier temps ralentie sans aucune coupure de route, selon la gendarmerie. Vers 9h30, sept camions de gendarmerie se dirigent vers Saint-Louis. Au même moment, la ville du Mont-Dore annonce que la circulation a été interrompue au niveau du Thabor.

Une heure plus tard, une fois la chaussée dégagée de tout obstacle, le mouvement a repris. Avant de fermer presque immédiatement en raison de jets de pierres sur les véhicules, une réponse de la police avec des gaz lacrymogènes et des coups de feu a été entendue de la part de la tribu.

A Saint-Louis, à 10 heures le 9 avril, la circulation était très lente.


Plus de 100 gendarmes étaient mobilisés en journée et la circulation était interdite puis autorisée à plusieurs reprises. Le parquet a également annoncé l’arrestation de dces personnes pour des faits de violences contre les forces de l’ordre au Mont-Dore. Des investigations sont en cours sur les pierres.

Vendredi, un homme de 23 ans a été condamné à un an de prison pour des délits similaires. L’association Mondorian Citizen appelle au calme.

Le reportage d’Angela Palmieri et Nicolas Fasquel :

©nouvelle-calédonie

Des banderoles ont également été installées contre le pacte du nickel sur l’île des Pins.

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