Retour sur les moments forts de la cérémonie d’ouverture

Marie-José Pérec et Teddy Riner, les yeux fixés sur la flamme de leur vie, embrasent le ciel de Paris. Le point d’orgue de quatre heures d’une cérémonie unique en son genre. Quand plus d’un milliard de téléspectateurs vous regardent, il est de bon ton d’en mettre plein les yeux d’entrée, avec le pont d’Austerlitz dans toute sa majesté. Certains étaient aux premières loges pour admirer un Paris de carte postale. Le directeur artistique de la cérémonie a voulu casser les codes. Marie-Antoinette perd la tête au son des guitares et de la batterie du groupe de métal Gojira. Un joli contrepoint aussi quand Zinédine Zidane descend prendre le métro, flamme à la main. Ou quand Lady Gaga, tout de plumes vêtue, chante Zizi Jeanmaire.

Mais aussi quand Aya Nakamura quitte l’Académie française et se déhanche aux côtés de la Garde républicaine. Mais aussi déconcertante et transgressive, à l’image de la prestation de Philippe Katerine. Le temps pluvieux est vite oublié quand les athlètes de la délégation française entrent en scène, acclamés comme des rock stars. Ambiance disco-électro au Trocadéro, avant le moment émotion. Quatre ans qu’on n’avait pas entendu Céline Dion chanter. Le ciel pouvait bien s’écrouler, rien n’allait ternir cette soirée. Paris est en fête, une sorte d’interlude enchanté.