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Retour sur la rumeur d’une annulation des Jeux Olympiques en raison du contexte politique en France

L’éventualité d’une annulation de la compétition a été évoquée dans une tribune du « Point » mercredi, avant d’être relayée par le « Journal du Dimanche ». Le Comité international olympique a démenti cette « fausse information » et appelé à « ne pas la relayer ».

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Le président du Comité international olympique, Thomas Bach, lors d'un entretien avec l'AFP à Lausanne, en Suisse, le 26 avril 2024. (GABRIEL MONNET / AFP)

Une nouvelle rumeur sur les Jeux Olympiques (JO) a enflammé la toile, à quelques semaines seulement du déroulement de la compétition. « C’est officiel, les Jeux Olympiques seront annulés. Le président du CIO (Comité International Olympique) Thomas Bach s’est donné jusqu’au 14 juillet pour annuler ou reporter l’événement en fonction de la situation sécuritaire en France après des législatives d’enfer.« C’est une rumeur qui a été largement relayée par les organisateurs du concours », a notamment affirmé mercredi 3 juillet sur X Zoé Sagan, un pseudonyme derrière lequel se cache un compte connu pour relayer de fausses nouvelles. Franceinfo revient sur la propagation de cette rumeur, rapidement démentie par les organisateurs du concours.

Tout commence par un éditorial dans l’hebdomadaire Indiquerrédigé par l’avocat et essayiste Nicolas Baverez pour le numéro de jeudi, mais disponible en ligne mercredi soir. Dans ce texte, intitulé « Paris 2024 : des Jeux interdits ? »il évoque la réaction supposée de Thomas Bach, président du CIO, à l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale. « Il a été stupéfait par la dissolution « Il s’est ensuite effrayé des déclarations d’Emmanuel Macron prédisant une guerre civile en cas de victoire de ses adversaires. Il s’est donné jusqu’à la mi-juillet pour confirmer, annuler ou reporter les Jeux de Paris. »dit l’éditorialiste.

En détail, Nicolas Baverez cite « sécurité et transport »comme des raisons qui peuvent « contraindre le CIO » de reporter ou d’annuler les Jeux olympiques. Il décrit notamment « paris à très haut risque » la tenue des épreuves en Seine-Saint-Denis, département « marquée par (…) l’explosion régulière de violences urbaines dévastatrices »dit-il. Le chroniqueur s’inquiète également du risque de « violence insurrectionnelle d’extrême gauche » en cas de victoire du RN aux législatives.

Pourtant, le 10 juin, au lendemain de l’annonce de la dissolution de l’Assemblée, le directeur du CIO a exprimé sa confiance dans l’organisation de la compétition peu après les élections législatives. Le chroniqueur ne précise pas s’il s’est entretenu directement avec un responsable de Paris 2024, ou s’il relaie une rumeur. Contacté par franceinfo, Nicolas Baverez n’a pas souhaité nous répondre.

Mercredi soir, les allégations de la Indiquer ont été repris par le Journal du dimanchecontribuant à la viralité de la rumeur. Contactés par France Télévisions, les organisateurs des Jeux Olympiques ont fermement démenti l’information de Indiquer. « Paris 2024 a pris connaissance de la circulation de fausses informations concernant l’annulation des Jeux de Paris. Paris 2024 enquête actuellement sur l’origine de ces fausses informations et appelle à ce qu’elles ne soient pas relayées. »ils assurent.

De son côté, le CIO s’est exprimé sur X mercredi soir « une campagne de désinformation en cours contre la France, le CIO et son président, ainsi que les Jeux Olympiques »OMS « n’a aucun fondement factuel »Le comité a également déclaré « en attente avec une grande expérience » les Jeux Olympiques de Paris.

La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, a également réagi sur X, dénonçant « fausses nouvelles indécentes ». « Nos Jeux auront lieu à Paris, aux dates prévues. Nous les préparons depuis des années, ils apporteront du bonheur au monde entier et de la fierté à notre pays. »a-t-elle assuré. De son côté, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a également assuré qu’il s’agissait de« fausses nouvelles » près La voix du Nord.

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