Chaque édition de la Coupe des Présidents apporte son lot de moments marquants. Le tournoi de 2007 à Montréal en compte plusieurs. Qu’il s’agisse d’une action brillante, d’un duel inoubliable ou d’un moment cocasse, cette édition a marqué l’imaginaire des amateurs. Revivez les moments marquants de l’histoire.
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Tiger Woods contre Mike Weir : le face-à-face de l’Histoire
Photo AFP
De nombreux duels ont jalonné l’histoire de ce tournoi, disputé depuis 1994, mais aucun n’égale la confrontation spectaculaire entre le meilleur golfeur du monde, Tiger Woods, et le meilleur Canadien, Mike Weir. Elle a littéralement siphonné l’attention des 30 000 spectateurs présents sur le parcours.
Weir a rapidement pris une avance de trois trous au 6èmeet fanion. Mais le Tigre l’a ensuite effacé et a échangé la tête avec son rival populaire. En appelant un magnifique putt d’une douzaine de pieds au 17etWeir a égalisé son match et a pris une sérieuse option sur la victoire lorsque Woods a noyé sa balle dans l’eau au 18.et.
Sorti vainqueur du combat, le Canadien a décrit cette performance comme l’une des meilleures de sa saison et, jusqu’à présent, de sa carrière, alors que quatre ans plus tôt, il avait remporté le Masters.
Les États-Unis aux commandes
Phil Mickelson serre la main de Vijay Singh après un match de la Coupe des Présidents 2007 au Royal Montréal.
Photo AFP
Sur le plan international, l’équipe de Gary Player a fait un faux départ malheureux et coûteux en n’enregistrant qu’un demi-point lors de la première séance. Ce seul point au tableau a été la contribution de Vijay Singh et Mike Weir face à Phil Mickelson et Woody Austin.
Et en effet, une petite polémique s’y attacha puisque le capitaine américain, Jack Nicklaus, avait demandé au caddie de Mickelson de lui transmettre un message depuis les environs du 18.et vert. Il voulait que son joueur lui donne le putt court pour égaliser le match. Certains pensaient qu’il était « un trop bon joueur ».
Woody tombe dans l’eau
Photo TIMOTHY A. CLARY / AFP
Quelle est la meilleure façon de laisser une mauvaise journée derrière soi au Royal Montréal ? Tomber dedans ! Blague à part, c’est la mésaventure de Woody Austin au 14et qui a capté toute l’attention de la deuxième journée de compétition. (lire autre texte)
En tentant un coup audacieux dans l’eau, il a glissé et a plongé la tête la première. Une séquence qui fait encore le tour des grands moments sportifs. Mais ce jour-là, les Internationaux avaient remporté 4 de leurs 6 matchs en format 4 balles. Singh avait donné le ton dès le premier drapeau en appelant une approche coupée depuis le bunker près du green. Lui et Stuart Appleby avaient vaincu (5&4) la paire composée de Woods et Jim Furyk.
En parvenant à égaliser son match après son dip, Austin avait donné 0,5 point aux Américains alors qu’il était flanqué de David Toms.
Balayage rare
Les Américains Phil Mickelson, Jim Furyk et Tiger Woods regardent l’action près du 18e trou lors de la troisième journée de compétition de la Presidents Cup 2007.
Photo AFP
Les Américains ont offert un véritable dégel aux Internationaux lors de la troisième session, en remportant les cinq matchs en foursomes. C’était la troisième fois dans l’histoire qu’une équipe remportait tous les points en jeu lors d’une session. L’équipe de Player a rebondi dans l’après-midi, notamment grâce aux contributions de Weir et d’Ernie Els. Le Canadien a réussi sept birdies et la paire s’est imposée par quatre trous au 16e trou.et.
Trop peu, trop tard
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Menés de sept points à l’entame de la dernière journée, les Internationaux ont remporté 7 des 12 matchs simples au programme. Le coup de foudre est évidemment venu de Weir avec sa victoire au 18eet sur Woods. Si ce dernier pouvait donner la coupe aux Américains le 17etc’est plutôt Stewart Cink qui l’a réalisé sur le green du 14et en battant l’Australien Nick O’Hern. Les États-Unis ont gagné 19,5 à 14,5.
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