Retards des TER en Occitanie : « Des performances très hétérogènes », découvrez les lignes les plus impactées et celles qui sont épargnées
L’UFC Que Choisir, qui assure que l’Occitanie est l’une des régions les plus impactées par les annulations ou retards de TER, évoque dans une enquête publiée cette semaine des « performances très hétérogènes » : Toulouse-Rodez, Nîmes-Le Grau du Roi et Toulouse-Mazamet sont les plus impactées.
Toutes les lignes ne sont pas logées à la même enseigne. Après la publication, le 10 septembre, d’une enquête de l’UFC Que Choisir sur le manque de fiabilité des TER, notamment en Occitanie, l’association apporte des précisions sur ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas.
En 2023, les TER de la région ont transporté 1,5 milliard de voyageurs, en hausse. 13,2 % des TER ont été annulés ou reportés, contre 9,6 % en France, souligne Que Choisir.
Mais « les performances des lignes sont très hétérogènes » : Ces moyennes régionales cachent en réalité une qualité de service très contrastée au sein même de la région Occitanie selon les lignes », précise l’association de consommateurs.
« Il ne se passe pas une semaine sans qu’il y ait un accident »
Sur le tableau noir des taux de retards et de suppressions cumulés des lignes de la région Occitanie en 2023, la ligne Toulouse – Rodez, avec 14 % de dysfonctionnements, est la plus impactée. A l’autre extrême, Carcassonne-Quillan ne « pèse » que 0,8 % des problèmes.
Nîmes-Le Grau du Roi (près de 10%) et Toulouse-Mazamet (8,5%) sont les deux autres lignes les plus impactées.
L’enquête UFC Que Choisir prend également la température des usagers, qui expriment leur insatisfaction quant au service rendu : « Il ne se passe pas une semaine sans qu’il y ait un accident. Chaque matin, quand le réveil sonne, la première chose que l’on fait, c’est de consulter le site Internet de TER Occitanie pour voir si le train pour aller au travail est retardé, voire annulé. »affirme un internaute habitant à Saverdun, près de Toulouse.
« Train complet. Les gens sont serrés. Les allées sont pleines de passagers debout. Il n’y a pas assez de trains qui passent aux heures de pointe. Parfois, il y a des trains avec peu de wagons. » note également un usager de la ligne Sète – Montpellier.