Retarder la ménopause et ralentir le vieillissement… des scientifiques étudient les effets d’une molécule sur les femmes – Libération
Rêve
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Des chercheurs américains veulent retarder la ménopause grâce à une molécule, la rapamycine, connue pour lutter contre le vieillissement. Un essai clinique est en cours.
« Comme un rêve devenu réalité. » Dans les colonnes du GardienYousin Suh, professeure spécialisée en développement à l’université de Columbia (Etats-Unis) ne cache pas son enthousiasme. Elle dirige un essai clinique visant à retarder la ménopause et même le vieillissement chez les femmes. « Ces premiers résultats signifient que nous avons une chance d’atteindre notre objectif ultime : utiliser la rapamycine pour prolonger la vie des ovaires et ainsi retarder la ménopause, tout en prolongeant la durée de vie de la femme et en améliorant sa santé et sa qualité de vie. »Elle explique. Tout un objectif.
Quels sont ces résultats ? Des retours préliminaires de son essai en cours. Avec un endocrinologue de la même institution, Zev Williams, elle dirige une équipe de 12 chercheurs chargée de recruter un millier de femmes trentenaires. La moitié d’entre elles recevront 5 mg de rapamycine pendant trois mois. Et l’autre moitié prendra un placebo. L’idée est de surveiller l’état de santé de chaque personne tout en surveillant son ovulation.
« Ralentir le processus de vieillissement dans son ensemble »
Les femmes disposent d’un nombre fixe d’ovules tout au long de leur vie. Chaque mois, pour chaque ovule qui arrive à maturité, une cinquantaine d’autres disparaissent.