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Disparition d’Émile : « Je n’y crois pas »… pourquoi la thèse de l’accident ne convainc pas de nombreux habitants du Haut-Vernet

l’essentiel
Cela fait plus de dix jours que les enquêteurs ont quitté le Haut-Vernet, après deux semaines intenses de recherches. Depuis, plusieurs habitants du hameau se sont aventurés dans les zones où ont été découverts les ossements et les vêtements appartenant au petit garçon.

Cela fait douze jours que les recherches sont terminées dans le Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Calme désormais, après deux semaines d’« opérations de recherches méthodiques et approfondies » et de présence ininterrompue de gendarmes et de policiers. La découverte des ossements appartenant au petit Émile, le 30 mars, a sans doute relancé une enquête qui piquait, près de neuf mois après la disparition de l’enfant de deux ans. Tout d’abord, un crâne – sur lequel des traces de morsures ont été détectées – retrouvé à un kilomètre à vol d’oiseau du petit hameau. Des vêtements ensuite, retrouvés à 150 mètres de la première zone de découverte.

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C’est là, entre le secteur Auches et Ville-Vieille, que se sont rendus plusieurs habitants du hameau. « A voir », disent-ils à nos confrères de BFMTV.

Et en attendant de nouvelles annonces concernant l’avancée de l’enquête, plusieurs d’entre eux réfutent la théorie de l’accident. «Ils vont conclure que c’était un accident même si au fond, je n’y crois pas», affirme un agriculteur qui affirme connaître les lieux comme sa poche, s’adressant toujours à nos confrères. Il persiste et signe : pour lui, « les ossements ont été mis là ». « Là-bas, il y avait un abatteur de bois, un bûcheron, ceux qui vont champignonner, les chasseurs, leurs chiens… On peut le rater mais franchement, ça paraît gros. » L’intéressé poursuit en indiquant également que la zone où les ossements ont été découverts reste relativement éloignée du hameau, notamment pour un enfant de deux ans. « Il y avait un mètre d’herbe, des bois en travers, un terrain accidenté avec des bosses, des creux, des vallées… Non, je n’y crois pas. »

L’énigme des lacets

Un officier supérieur affirme qu’il est tout à fait possible que les enquêteurs aient pu manquer le corps de l’enfant lors des premières fouilles qui ont été menées en juillet 2023 : « Il n’y a que des gens qui n’ont jamais participé à des recherches opérationnelles qui peuvent penser qu’on trouve toujours ce qu’on cherche », commente ce dernier.

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Les enquêteurs s’emploient désormais à analyser les vêtements découverts sur les lieux. Ces derniers s’interrogent sur l’absence de lacets sur les chaussures qui ont été retrouvées : « Il peut y avoir des explications de circonstances, dues à un tiers mais aussi une explication naturelle quand on passe dans les buissons avec des nœuds simples ou doubles avec de grosses boucles, raconte un source proche de l’enquête. Les lacets friables d’une chaussure endommagée peuvent également se détériorer avec le temps.

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Tous les éléments recueillis lors des dernières semaines de perquisitions ont été confiés à l’IRCGN (Institut de recherches criminelles de la gendarmerie nationale). Des analyses sont en cours pour tenter de savoir à quel point le petit Émile est mort. Les premières hypothèses pourraient ne pas être communiquées avant plusieurs mois.

Cammile Bussière

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