Le groupe Covéa, dont fait partie MAAF, basée à Chauray, a encaissé 26,8 milliards d’euros de primes en 2023 et a terminé l’année avec un résultat net de 1,5 milliard d’euros.
« C’est le résultat le plus élevé que nous ayons obtenu »a indiqué Maud Petit, directrice générale adjointe et numéro deux du groupe, ce vendredi 12 avril 2024 lors d’une conférence de presse à Paris.
« Des investissements énormes à réaliser »
Le ratio combiné de Covéa s’élève à 97,3 : c’est à dire que lorsque le groupe collecte 100 €, il dépense 97,3 € pour rémunérer ses assurés et fonctionner.
Alors que le secteur de l’assurance est confronté aux impacts du changement climatique et à la nécessité de s’approprier le domaine de l’intelligence artificielle, « nous allons avoir des investissements énormes à faire : le résultat est destiné à permettre ces investissements dans le futur »déclare le directeur général, Thierry Derez.
Le cap des 30 millions de contrats dépassé
Sur le marché français, le solde net des contrats est positif : « Nous avons enregistré plus de 100 000 contrats, dont plus de 40 % pour l’automobile, 30 % pour l’habitation, le reste étant assuré par l’assurance deux-roues, la prévoyance et l’assurance professionnelle », explique Stéphane Duroule, directeur général des assurances France. Covéa a franchi le cap des 30 millions de contrats.
Le résultat net sur ce marché s’élève à 638 millions d’euros. Les accidents climatiques à répétition laissent encore des traces. En 2023, la facture s’élève à 900 millions d’euros. Si l’on exclut l’assurance-vie, « nous sommes dans le rouge »souligne Maud Petit : quand l’assureur encaisse 100 €, il dépense 102 €.
2023 est la troisième pire année des 40 dernières années.