Jannah Theme License is not validated, Go to the theme options page to validate the license, You need a single license for each domain name.
Nouvelles locales

Météo : Des grêlons de 12 centimètres, un bébé tué, des dégâts colossaux… La « super tempête de grêle » avait été causée par la canicule marine

Le 30 août 2022, le ciel est tombé sur La Bisbal d’Empordà, en Catalogne, avec des conséquences dramatiques.

Une violente tempête et des grêlons sans précédent mesurant 12 centimètres de diamètre ont frappé la petite ville de La Bisbal d’Empordà, connue pour son économie florissante de la céramique, le 31 août 2022. Le Service météorologique de Catalogne (SMC) a alors indiqué que les grêlons étaient de une taille jamais vue dans la région depuis le début des relevés. Une taille même sans précédent à ce jour dans toute l’Espagne.

Une fois la tempête passée, La Bisbal n’était plus que désolation et le village a même pleuré la mort d’un bébé, une petite fille âgée de 20 mois, touché par l’un de ces grêlons qui a également blessé 67 personnes et causé d’importants dégâts matériels aux habitations et aux locaux commerciaux. et les véhicules.

Le Diari de Girona évoque, ce lundi, la publication d’une étude sur le sujet publiée dans la revue Geophysical Research Letters qui tente d’expliquer les causes de cet épisode de grêle extrême.

Le réchauffement climatique pointé du doigt

Pour le professeur María Luisa Martín de l’Université de Valladolid et ses collègues, une canicule marine sans précédent a joué un rôle clé dans le développement de cette « super tempête de grêle ».

Pour les auteurs de l’étude, à l’été 2022, la température de surface de la mer avait connu une augmentation de +3,27°C en moyenne, soit la plus forte augmentation enregistrée à ce jour. Une canicule marine qui avait, par ailleurs, duré six semaines.

Les simulations numériques montrent que l’intensité de la tempête a été influencée par l’énergie atmosphérique abondante et l’humidité chaude de la mer. Ces deux facteurs ont favorisé le développement de « supercellules » dans les Pyrénées avec, à terme, la naissance du phénomène météorologique de la grêle extrême.

Des épisodes moins violents sans la canicule maritime

Les simulations démontrent également une réduction notable des environnements favorables à la grêle lorsque la canicule marine n’est pas présente.

L’augmentation de la température de la surface de la mer est l’une des nombreuses conséquences du réchauffement climatique et a un impact direct sur la fréquence et l’intensité des épisodes prolongés de canicule marine.

A noter que certaines des tempêtes de grêle les plus violentes enregistrées dans toutes les données collectées se sont produites au cours des trois dernières années…

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
Bouton retour en haut de la page