«Rester dans son coin et bouder, je ne pense pas que ce soit la bonne attitude», estime Nicolas Mayer-Rossignol.

Invité sur franceinfo samedi, le maire PS de Rouen appelle à « refuser le bruit et la fureur et une union de la gauche dominée par Jean-Luc Mélenchon », après le refus d’Emmanuel Macron de nommer Lucie Castets à Matignon.

«Rester dans son coin et bouder, je ne pense pas que ce soit la bonne attitude à avoir quand on est un parti avec des responsabilités.»a déclaré Nicolas Mayer-Rossignol, le maire de Rouen et premier secrétaire délégué du PS, hostile à l’union avec La France Insoumise, sur franceinfo samedi 31 août, à propos du refus d’Emmanuel Macron de nommer la candidate du NFP à Matignon, Lucie Castets.

« Est-ce qu’on boude dans notre coin parce qu’on ne voulait que notre programme et notre candidat ? Ou est-ce qu’on se dit qu’il faut être exigeant, dialoguer et tout faire pour que des réformes de gauche utiles aux Français puissent voir le jour ? »il a demandé, appelant à « rejeter le bruit et la fureur et une union de la gauche dominée par Jean-Luc Mélenchon ».

« Aujourd’hui, il y a un débat stratégique : est-ce qu’on veut réunir la gauche avec Jean-Luc Mélenchon ou avec Raphaël Glucksmann ? Ce n’est pas la même chose, ce n’est pas la même vision de la politique », a-t-il ajouté. selon le maire de Rouen. « Ce que j’ai vu aux élections européennes, c’est que c’est la gauche de Raphaël Glucksmann qui est arrivée en tête, et je veux rejoindre cette gauche qui est crédible et qui refuse la brutalisation du débat public. » il a continué.

« Dans un cas, c’est le bruit et la fureur, dans l’autre cas, c’est le respect de la démocratie et la volonté de travailler ensemble. »

Nicolas Mayer-Rossignol, maire PS de Rouen

sur franceinfo

« Je fais une distinction claire entre la sincérité militante des personnes impliquées dans La France Insoumise et la direction de LFI », ajoute Nicolas Mayer-Rossignol. « Ce n’est pas une question de personnes, c’est une question de ligne politique. Les postures et le sectarisme, le populisme, je ne pense pas que ce soit la meilleure façon d’améliorer la vie quotidienne des gens », a-t-il ajouté. il a fini.