« Respire par le nez, b ***! » -Paul Maurice

LA VEGAS | Avec son quart de siècle d’expérience derrière la cravate, Paul Maurice est passé maître dans l’art d’alléger l’ambiance et de faire diversion.
Dans les instants qui ont suivi la défaite de samedi soir, l’entraîneur-chef des Panthers a lancé un appel au calme à la trentaine de journalistes devant lui.
« Pouvons-nous tous respirer par le nez, merde ? ! Je sens que tout le monde ici est tendu. Tu dois te détendre un peu ! » dit-il en inspirant profondément par le nez.
Maurice en a profité pour affirmer que le match avait été serré, que ses troupes avaient touché le poteau à quelques reprises, que la troisième période avait fait la différence. Il a aussi rappelé que sa troupe avait baissé drapeau lors de sa première sortie contre les Bruins.
Un sac rempli
En plus de perdre dans ce match inaugural du premier tour, elle s’est retrouvée au pied du mur avec un déficit de 1-3.
Des moments charnières que les joueurs des Panthers mettent rapidement dans leur bagage d’expérience.
« Pour arriver ici, il faut apprendre des choses. A ce jour, on a tout vu, a convenu Anthony Duclair. Au premier tour, nous avons vécu exactement la même situation, perdant le premier match sur la route. Nous avons su rebondir. »
« Contre Toronto, on menait 3-0, on était à domicile. A cette époque, nous étions devenus trop confortables. C’est une autre leçon que nous avons apprise », a-t-il ajouté, faisant référence à la défaite subie lors du quatrième match avant de réussir à éliminer les Maple Leafs.
Duclair réalise un rêve
Duclair peut aussi maintenant dire qu’il a vécu un match de la finale de la Coupe Stanley. Le Montréalais de 27 ans admet qu’il a dû se pincer à quelques reprises samedi pour se rendre compte qu’il était dans la plus grosse danse du bal.
« Je devais être convaincu que je n’étais pas dans un rêve. En arrivant à l’arène, j’ai ressenti une sensation différente, a-t-il dit. Je suis humain, je sais que c’est une scène encore plus grande. Pendant la période d’échauffement, j’étais excité. Il y avait beaucoup d’énergie. »
Duclair a parcouru un long chemin après avoir dû traverser une longue et douloureuse rééducation après avoir subi une opération au tendon d’Achille. Cette présence en finale a donc certainement un cachet un peu plus particulier.
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