La nouvelle va quelque peu gâcher les vacances de nombreux propriétaires d’une résidence secondaire. Si la taxe d’habitation a été supprimée pour les résidences principales, elle reste en vigueur pour les lieux de villégiature. Pire, certains maires ont la possibilité de l’augmenter, de 5 à 60 %. Jusqu’à présent, seules 1.138 communes situées dans des « zones tendues », c’est-à-dire appartenant à « une zone d’agglomération continue de plus de 50.000 habitants » où se loger est particulièrement difficile, y étaient éligibles, et seules 308 l’avaient effectivement instaurée.
Mais désormais, cette surtaxe est étendue aux agglomérations de moins de 50 000 habitants avec des prix immobiliers élevés et un certain taux de résidences secondaires. Résultat : 3 697 communes sont éligibles. Et les nouveaux élus ne se sont pas privés de l’opportunité qui leur était offerte. Selon un document que vient de publier la Direction générale des finances publiques (DGFiP), 1 461 communes ont instauré une augmentation. Et plus d’un tiers (36,9 %) ont placé la barre jusqu’à 60 %.