Les lignes les plus touchées seront le RER D et la ligne Transilien R, avec seulement un train sur cinq et uniquement aux heures de pointe.
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La circulation des RER, Transiliens et tramways gérés par la SNCF sera «très sérieusement perturbé» Mardi 21 mai en raison d’une grève des cheminots franciliens à la veille d’une journée de négociations sur les primes perçues lors des Jeux de Paris, a annoncé dimanche 19 mai la compagnie ferroviaire.
Sur le RER A, un train sur deux circulera vers les branches Cergy-Poissy. Sur le RER B, comptez un train sur deux sur la partie nord de la ligne et deux trains sur trois sur sa partie sud. Sur le RER C, deux trains sur cinq circuleront aux heures de pointe et plusieurs gares ne seront pas desservies. La ligne du RER D sera l’une des plus touchées avec un train sur cinq et uniquement aux heures de pointe. Il n’y aura que deux trains sur cinq sur le RER E, qui ne circulera pas entre 10h et 17h et ne desservira pas beaucoup de gares.
Du côté des Transiliens, un train sur trois circulera sur les lignes H, J, L, N et U. Sur la ligne R, un train sur cinq circulera, uniquement aux heures de pointe, et aucun train ne circulera entre Montereau et Melun via Héricy. . Sur la ligne P, un bus de remplacement sera mis en place sur l’embranchement La Ferté-Milon et Crécy-la-Chapelle. Quant aux tramways, le service sera normal sur les lignes T12 et T13. Sur la ligne T4, un tramway circulera toutes les 15 minutes entre Aulnay-Sous-Bois et Bondy, mais aucun tramway ne circulera entre Gargan et l’hôpital de Montfermeil. Sur la ligne T11, comptez un tram toutes les 20 minutes.
Les syndicats Sud-Rail et la CGT-Cheminots sont à l’origine de cet appel à la mobilisation, rejoints par endroits par l’Unsa-Ferroviaire. Les négociations concernant les primes attribuées aux cheminots mobilisés lors des Jeux de Paris sont toujours en cours à la SNCF et une réunion concluante doit avoir lieu mercredi. A l’inverse, à la RATP, les négociations sont bouclées depuis lundi et les agents recevront en moyenne une prime de 1 000 euros brut, qui pourrait monter jusqu’à 2 500 euros pour les conducteurs de métro et RER particulièrement sollicités.