COP16 sur la biodiversité joue des extensions. À partir du mardi 25 février, des représentants de presque l’intégralité des pays du monde sont attendus à Rome, sous l’égide de l’ONU, pour tenter de trouver un accord sur la protection de la nature, après l’échec des négociations à Cali, en Colombie, en octobre-novembre 2024
Moins connu que le flic (Conférence des parties) consacré à la lutte contre le réchauffement climatique, la biodiversité du COP a lieu tous les deux ans. Long est resté sous les radars, il a fait l’objet d’un intérêt politique croissant depuis l’adoption d’un accord majeur en 2022, connu sous le nom de Kunming-Montreal, souvent par rapport à l’équivalent de la biodiversité de l’accord de Paris sur le climat.
Les 196 États participants avaient ensuite pris 23 engagements, notamment la protection de 30% des écosystèmes et la restauration de 30% des zones dégradées d’ici 2030, la réduction des pesticides et des subventions nuisibles à la biodiversité. Notez que les États-Unis, impliqués jusqu’à l’arrivée de Donald Trump dans les négociations climatiques, n’ont jamais rejoint ces discussions sur la protection de la nature.
Deux ans après l’adoption de l’accord de Kunming-Montreal, la COP16 en Colombie devait donc être le grand sommet de la « mise en œuvre ». Quels indicateurs pour mesurer les progrès des états? Et surtout, par quel moyen de financer ces mesures pour préserver la biodiversité?
Les pays ont bien trouvé un terrain d’entente pour partager les avantages de l’utilisation commerciale des «ressources génétiques», c’est-à-dire les informations génétiques de certaines plantes ou animaux qui peuvent être utilisées dans certains secteurs industriels (pharmacie, cosmétiques). Mais la question d’une solidarité nord-sud hautement politique a empêché l’adoption d’un accord final. Ce sera au cœur de cette séance de capture de Rome, qui devrait durer trois jours.
En détail, les pays se sont engagés à porter à 2030 à 200 milliards de dollars (191 milliards d’euros) les dépenses annuelles mondiales pour la nature, dont 30 milliards de dollars (28 milliards d’euros) fournis par les pays développés pour les pays en développement. Pour le moment, le Fonds international dédié à cet objectif n’a été alimenté qu’à 400 millions de dollars (382 millions d’euros).
Une petite quantité qui a alimenté l’amertume dans de nombreux pays du Sud. Ils critiquent également ce fonds pour des procédures trop lourdes et un manque de représentation des pays en développement dans la gouvernance. Ils exigent la création d’un nouvel appareil, plus transparent et accessible, directement placé sous l’égide du flic.
La création d’un nouveau fonds est une ligne rouge pour les pays développés (y compris la France), qui mettent en évidence le risque d’accentuer davantage la fragmentation de l’aide internationale et sa complexité d’accès.
Pour essayer de sortir de l’impasse, la délégation colombienne, qui préside ces discussions, a proposé le 21 février un compromis: au début, « Améliorer les performances » Les appareils existants et, en parallèle, mettent en place un calendrier de discussion pour « Désigner ou établir un instrument mondial, ou une série d’instruments » sur le financement de la protection de la nature, de sorte qu’au moins l’un d’entre eux est placé sous l’autorité du COP.
Cette proposition servira de base à la poursuite des discussions. La question du financement est souvent un sujet aussi central que brûlant lors des négociations internationales climatiques ou de la biodiversité, car de nombreux pays en développement en font une condition sine qua non-condition pour l’adoption de mesures dans leur pays.
Pour le moment, à l’échelle mondiale, une analyse publiée le lundi 24 février par The Specialized Media Carbon Brief et The British Daily Le gardien a révélé que plus de la moitié des pays signatrices de l’accord n’ont pas encore publié de plan pour protéger 30% des terres et des mers.
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