L’essentiel des informations sur la guerre entre le Hamas et Israël ce 24 mai.
Emmanuel Macron recevra les chefs de la diplomatie de quatre pays arabes
Ce vendredi soir, le président français reçoit le Premier ministre et chef de la diplomatie du Qatar, les ministres des Affaires étrangères d’Arabie Saoudite, d’Egypte et de Jordanie pour faire le point sur l’évolution de la situation. « situation au Moyen-Orient », annonce l’Elysée. Sans plus de précisions à ce stade. Il s’agit du Qatarien Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, du Saoudien Faisal ben Farhane, de l’Egyptien Sameh Choukry et du Jordanien Ayman Safadi.
Les corps de trois otages détenus à Gaza retrouvés par Tsahal
L’armée israélienne a annoncé ce vendredi avoir récupéré les restes de trois otages du Hamas. Ils étaient détenus dans la bande de Gaza depuis l’attaque du 7 octobre. Parmi les corps rapatriés en Israël figure celui d’un franco-mexicain : Orión Hernández-Radoux. « Les corps des otages (Chanan) Yablonka (israélien, NDLR), Michel Nisenbaum (israélien-brésilien, NDLR), et Orion Hernandez (-Radoux) (franco-mexicain, NDLR) ont été retrouvés dans la nuit lors d’une conjoint d’exploitation », indique l’armée israélienne dans un communiqué. Elle a ensuite mené, avec les services de renseignement israéliens, une opération à Jabalia (au nord de Gaza).
Israël annonce « couper le lien » entre le consulat espagnol à Jérusalem et les Palestiniens
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israel Katz, a annoncé ce vendredi qu’il « a décidé de couper le lien » entre le consulat espagnol à Jérusalem et les Palestiniens. Une décision « en réponse » à l’annonce de la reconnaissance de l’État de Palestine par trois pays européens, dont l’Espagne, dès le 28 mai. Le ministre ajoute également qu’il a pris ces mesures en réponse « à l’appel antisémite (d’un ministre espagnol) non seulement à reconnaître un État palestinien, mais à « libérer la Palestine du fleuve à la mer ».
En réponse à la reconnaissance par l’Espagne d’un État palestinien et à l’appel antisémite du vice-Premier ministre espagnol à non seulement reconnaître un État palestinien mais aussi à « libérer la Palestine du fleuve à la mer », j’ai décidé de rompre le lien entre l’Espagne et…
– ישראל כ”ץ Israël Katz (@Israel_katz) 24 mai 2024
Le 22 mai, à la suite de la reconnaissance de l’État de Palestine par Pedro Sánchez, la ministre du Travail et leader du parti d’extrême gauche Sumar, Yolanda Díaz, a publié une vidéo sur X (anciennement Twitter) dans laquelle elle déclarait : « Nous ne pouvons pas nous arrêter là. La Palestine sera libre du fleuve à la mer », dénonçant un « génocide du peuple palestinien ». Ce slogan, qui fait référence aux frontières de la Palestine avant la création de l’État d’Israël en 1948, est interprété par le gouvernement israélien comme un appel à l’élimination d’Israël.
Le patron de la CIA attendu à Paris
Relancer les négociations avec Israël sur une trêve à Gaza. C’est dans cette optique que le patron de la CIA, William Joseph Burns, est annoncé en visite à Paris ce vendredi ou le lendemain. Israël a donné son feu vert jeudi à une reprise des négociations pour la libération des otages détenus à Gaza, alors que les discussions sur une trêve avec le mouvement islamiste palestinien Hamas s’enlisent depuis des mois. « Le directeur (de la CIA) se rendra en Europe dans les prochains jours pour tenter de relancer les négociations »» a déclaré un responsable américain à CNN le même jour, ajoutant : « (Il) est en discussions fréquentes avec les Egyptiens, les Qataris et les Israéliens. »
Borrell demande à Israël de ne pas « intimider » ou « menacer » les juges de la CPI
Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a appelé vendredi Israël à ne pas « intimider » Et « menacer » les juges de la Cour pénale internationale (CPI), dont le procureur général a demandé des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense. « Je demande à tout le monde, à commencer par le gouvernement israélien, mais aussi certains gouvernements européens, de ne pas intimider les juges, de ne pas les menacer »Borrell a déclaré dans une interview à la télévision publique espagnole TVE, appelant à « respect de la Cour pénale internationale ».