Reporters sans frontières dénonce, dans son classement annuel de la liberté de la presse, la dégradation de la situation en Argentine
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Reporters sans frontières dénonce, dans son classement annuel de la liberté de la presse, la dégradation de la situation en Argentine

Reporters sans frontières dénonce, dans son classement annuel de la liberté de la presse, la dégradation de la situation en Argentine

L’élection du président d’extrême droite Javier Milei a rapidement eu une influence sur la liberté de la presse en Argentine, constate Reporters sans frontières (RSF) dans son classement annuel publié vendredi 3 mai. Le pays dégringole à la 66e place, perdant 26 places en un an.

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M. Milei a annoncé en mars la fermeture de l’agence de presse publique Télam, qu’il accuse de « la propagande ». « La situation est particulièrement préoccupante » en Argentine, dirigé par l’un des « des prédateurs revendiqués de la liberté de la presse »estime RSF.

La Norvège reste en tête du classement, tandis que l’Érythrée arrive à la dernière place, succédant à la Corée du Nord. La France passe du 24e à 21 anse position, une amélioration simplement due à la « mécaniques de classement »alors que les indicateurs du pays « stagner » en réalité, rapporte à l’Agence France-Presse Anne Bocandé, directrice éditoriale de l’ONG de défense des journalistes.

Outre l’Argentine, les baisses les plus significatives sont observées en Afghanistan sous le régime des talibans (178e− 26 places), au Togo (113e− 43), en Équateur (110e− 30), en Géorgie (103e− 26 places), ou au Burkina Faso (86e− 28).

La pression augmente

Selon l’édition 2024 de ce classement de référence, les conditions d’exercice du journalisme sont mauvaises dans les trois quarts des pays. Parmi les dix derniers figurent la Chine, l’Iran, la Corée du Nord, ainsi que la Syrie et l’Érythrée. « deux pays devenus des zones de non-droit pour les médias, avec un nombre record de journalistes détenus, disparus ou otages »selon RSF.

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Le 22e L’édition de ce classement note notamment la pression politique exercée sur les journalistes. Les spécialistes qui contribuent à l’élaboration du classement observent généralement « une détérioration inquiétante du soutien et du respect de l’autonomie des médias et une augmentation des pressions exercées par l’État ou d’autres acteurs politiques ».

Une détérioration qui se produit alors que « 2024 est la plus grande année électorale de l’histoire du monde »près de la moitié de la population étant concernée par au moins un vote.

Ce classement est effectué par RSF sur la base « une enquête quantitative sur les exactions commises contre les journalistes » d’une part et «d’une étude qualitative» L’autre. Ce dernier est basé « sur les réponses de centaines d’experts de la liberté de la presse (journalistes, universitaires, défenseurs des droits de l’homme) à une centaine de questions ».

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Le Monde avec l’AFP

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