Santé

REPORTAGE. « Être rouge ? C’est ma marque de fabrique »… Comment les vacanciers se protègent des dangers du soleil

l’essentiel
Les plages de l’Aude sont bondées car les températures ont vraiment grimpé en flèche pour la première fois de l’été. Certains ont voulu se faire plaisir tout en faisant attention et en se protégeant du soleil… D’autres beaucoup moins.

« Maman, maman ! » A Gruissan, cette jeune enfant n’a pas raté l’avion. Elle ne demande que de la crème solaire. « Elle a déjà les bons réflexes », répond sa mère. A peine entrée dans l’eau, elle remet la serviette et c’est parti pour une séance de cinq minutes d’étalement de crème. Pieds, visage, bras, aucune partie du corps n’est oubliée. Nécessaire quand le thermomètre affiche ce jour-là environ 35 degrés, avec un indice UV de 8 (sur 10).

Il est alors 15 heures et malgré les recommandations de ne pas s’exposer au soleil pendant ces heures de chaleur intense, nombreux sont ceux qui souhaitent se rafraîchir. Les parapluies sont de sortie, les bouteilles d’eau bien placées dans les glacières, les lunettes de soleil vissées sur le nez… Et les enfants courent et renversent du sable sur les serviettes de chacun malgré les remontrances des parents. Le charme des vacances, en soi. Au milieu de tout cela, on entend le « pschitt, pschitt » des crèmes solaires. Un élément indispensable pour éviter les coups de soleil.

« Mais j’ai mis de la crème… »

Olivier porte un tee-shirt anti-UV. « Malheureusement, ma peau ne supporte pas le soleil », avoue le quinquagénaire. Sa routine ? « Je m’enduis de crème solaire avant de venir à la plage. Et puis j’en remets toutes les deux heures. » Une habitude qui n’est pas partagée par tous les vacanciers. Maxime, l’ami d’Olivier, est du même avis. « S’il n’était pas là, je ne le mettrais pas. Maintenant, j’en mets sur mon dos et c’est tout. Je n’ai pas peur des coups de soleil. »

Quelques mètres plus loin, Laurent n’a pas peur non plus, mais en montre un énorme sur le dos. « Et oui je suis rouge… Comme chaque année (rires). Mes grands enfants se moquent souvent de moi. Et pourtant je mets de la crème, assure le père. Mais vous savez, maintenant je suis habitué, j’ai presque ma routine. Ça va faire un peu mal pendant 2-3 jours, j’aurai chaud la nuit mais je mettrai de la Biafine et ça passera. Je suis reconnaissable, c’est ma marque de fabrique », rigole-t-il.

Chapeaux, parasols et risques pour la santé

Comme lui, nombreux sont ceux qui ne prêtent pas attention aux dangers du soleil. Comme Manon, une jeune femme de la banlieue toulousaine en vacances quelques jours avec des amis. « Quand j’arrive à la plage, je mets du monoï », confie-t-elle. Et pas de crème ? « Non, car je n’ai pas tendance à attraper de coups de soleil, c’est une notion lointaine pour moi. » Pourtant, une exposition excessive et inconsidérée aux rayons du soleil peut entraîner des risques pour la santé comme ces fameux coups de soleil, un vieillissement prématuré de la peau ou encore un cancer de la peau.

Son ami Zachary lui emboîte le pas. « La crème ? Ça dépend si j’y pense ou pas. Parfois, je n’en mets pas et je brûle, mais ça se transforme en bronzage après. Je sais que ce n’est pas génial pour la peau mais je ne vois pas encore les répercussions. Et puis c’est cool d’avoir un joli bronzage l’été, c’est pour ça qu’on vient aussi ! » Sympa, peut-être, mais pas sans danger. Surtout pour les enfants. Pour Patricia, maman de deux petits garçons qui passe ses derniers jours de vacances à Gruissan, la recette est simple et efficace. « Pour eux, c’est du SPF 50, plusieurs fois l’après-midi. »

Chapeaux, tee-shirts anti-UV et autres maillots de bain – une sorte de poncho – servent aussi à les protéger. Et pour les plus grands ? « Nous avons un parasol anti-UV 50, c’est l’élément indispensable », confie fièrement Jean-Louis. « Ce temps est un choc pour moi (rires) », poursuit ce retraité breton. Comme lui et sa femme, Paulette, les vacanciers rencontrés à Gruissan ont pu alterner séances à l’ombre, bains de soleil et plongeons dans une eau particulièrement agréable, pour profiter au maximum de leurs vacances sous le soleil… Et ses dangers.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
Bouton retour en haut de la page