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Le Hamas répondra « très prochainement » à une nouvelle proposition de cessez-le-feu. Sur place pour la septième fois, Antony Blinken tente de faire renoncer Benjamin Netanyahu à son offensive contre Rafah.
Des chars de l’armée israélienne sont mobilisés près de la frontière avec la bande de Gaza, mercredi 1er mai. Alors que le Hamas doit donner sa réponse à une proposition de cessez-le-feu, Israël continue de préparer son offensive sur Rafah. « Nous y détruirons les bataillons du Hamas, nous atteindrons tous nos objectifs »a déclaré le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
« Une escalade intolérable » pour l’ONU
Cet assaut terrestre est largement contesté par les États-Unis. En déplacement à Jérusalem, le secrétaire d’État américain Antony Blinken espère convaincre Benjamin Netanyahu d’abandonner l’offensive et affirme « déterminé à parvenir à un cessez-le-feu ». La ville de Rafah est considérée comme le dernier bastion du Hamas. C’est ici que s’entassent 1,5 million de Palestiniens, pour la plupart déplacés.
Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, tire la sonnette d’alarme, affirmant qu’une attaque militaire contre Rafah constituerait « une escalade intolérable ». Avec ou sans trêve, Benjamin Netanyahu a de son côté assuré que son armée entrerait dans la ville.