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Reportage : nous avons suivi le décollage en direct depuis la Cité de l’Espace à Toulouse.
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4 000 personnes se sont rassemblées à la Cité de l’espace pour assister au décollage. Un écran géant a été installé derrière la fusée Ariane 5.
Quand la mission sera-t-elle considérée comme un succès ?
Une heure et six minutes après son décollage, Ariane 6 devra larguer les premiers satellites. La réussite de ce vol inaugural ne sera totale qu’avec l’atterrissage réussi de l’étage supérieur dans le Pacifique, à la fin de la mission. Si tout se déroule comme prévu, le vol devrait durer environ 2 heures et 50 minutes au total.
Décollage réussi !
Revivez le moment où Ariane 6 s’éloigne de la Terre.
Près de la moitié des premiers lancements ont échoué
Historiquement, près de la moitié des premiers lancements de fusées ont été des échecs, comme en 1996 pour la première Ariane 5, qui n’a pourtant connu que deux échecs en 117 lancements. « C’est un premier vol, il y a une part de risque, nous avons essayé de la réduire au maximum, nous sommes confiants », explique Philippe Baptiste, le PDG du CNES, l’agence spatiale française.
Que transportera Ariane 6 ?
Pour son premier vol, Ariane 6 emportera à son bord 17 « passagers » : 11 microsatellites universitaires, diverses expériences et deux capsules de rentrée atmosphérique, qui doivent préparer le cargo spatial voulu par les Européens pour ravitailler les stations spatiales. Depuis le dernier vol d’Ariane 5 il y a un an, les Européens ne parviennent plus à mettre en orbite un satellite par eux-mêmes : depuis l’invasion de l’Ukraine, ils n’ont plus accès au lanceur moyen russe Soyouz, et la fusée Vega-C est clouée au sol depuis fin 2022 après un accident.
62 m de haut, deux boosters, 540 tonnes… un monstre technologique
Ariane 6 est dotée d’un étage supérieur rallumable qui lui permet de lancer plusieurs missions sur des orbites différentes en un seul vol. Elle est disponible en deux versions. Ariane 62 possède deux boosters et Ariane 64 en possède quatre. Le choix de l’un ou de l’autre dépendra de l’énergie nécessaire pour envoyer les satellites dans l’espace. Pour ce vol inaugural, c’est la version « plus petite » qui a été choisie.
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