Rentrée scolaire : Fage alerte sur la hausse des coûts et les inégalités territoriales
Le coût du retour à l’université a « atteint la somme de 3 d’ici septembre 2024 157.01 euros »selon le dernier baromètre Fage, consulté par franceinfo, une hausse de 85,69 euros par rapport à 2023 (+ 3,79 %). Dans ce rapport dévoilé mercredi 4 septembre, la Fédération des associations générales étudiantes déplore « le coût considérable » que représente cette rentrée scolaire pour les étudiants, « les mettant dans de grandes difficultés financières ».
L’inflation à l’origine de l’augmentation de la précarité étudiante
Logement, alimentation, fournitures scolaires… L’inflation touche tous les produits nécessaires aux étudiants, augmentant ainsi leur précarité. L’alimentation est « une variable d’ajustement » pour les étudiants, explique Maëlle Nizan, présidente de la Fage, interrogée par franceinfo. Une fois le logement, premier poste de dépenses, payé, il ne reste plus grand chose pour l’alimentation, « et simplement vivre »prévient le représentant de l’organisation étudiante. Ainsi, le loyer est en moyenne de 520 euros en région, contre 688 euros en Île-de-France. « Les étudiants sautent en moyenne plus de trois repas par semaine » Et « près de 20 % ne mangent pas assez »s’inquiète Fage.
Les frais d’inscription ont également augmenté d’environ 3%, alors qu’ils étaient gelés depuis 6 ans. Enfin, la Fédération dénonce « frais illégaux » :les dépenses obligatoires pour suivre une formation, telles que l’achat de livres, de logiciels spécialisés ou de matériel sportif non couverts par les études supérieures.
« Le système d’aide sociale aux étudiants ne répond pas aux besoins »
Depuis plusieurs années, Fage alerte sur l’augmentation constante du coût de la rentrée scolaire pour les étudiants et accuse le gouvernement de durcir « l’accès à l’enseignement supérieur des plus précaires en augmentant les charges qui leur incombent sans jamais augmenter d’autant leurs prestations sociales ». « Le système d’aide sociale aux étudiants ne répond pas aux besoins »soutient sur Franceinfo Maëlle Nizan, qui réclame une réforme des bourses qui pourrait permettre à davantage d’étudiants de bénéficier des aides sociales, mais aussi l’extension des repas du Crous à un euro à tous les étudiants.
Le bilan du gouvernement dans la lutte contre la précarité étudiante réaffirme le mépris de Macron pour la jeunesse, qui se traduit par une augmentation de 27,76 % du coût de la vie depuis son arrivée au pouvoir »fustige Hania Hamidi, secrétaire générale de l’UNEF, dans nos colonnes. L’Union nationale des étudiants de France réclame également des repas à 1 euro « pour tous les étudiants » et une réforme du système boursier, mais aussi la mise en place d’un « statut d’étudiant »visant à « permettre à tous les jeunes d’accéder à l’enseignement supérieur sans que leur situation sociale ne soit un obstacle ».
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