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Rentrée scolaire 2024 : « Nous faisons vraiment tout pour qu’il y ait un professeur devant chaque classe », affirme le ministre de l’Éducation


Nicole Belloubet assure sur France Inter que « dans l’immense majorité des cas, les enseignants sont là », mais « n’exclut pas quelques cas particuliers ».

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Nicole Belloubet, ministre de l'Éducation nationale, invitée de France Inter, lundi 2 septembre 2024. (FRANCE INTER / RADIO FRANCE)

« On fait vraiment tout pour qu’il y ait un professeur devant chaque classe »soutient Nicole Belloubet, ministre de l’Éducation nationale, sur France Inter lundi 2 septembre, alors que 12 millions d’élèves reprennent le chemin de l’école. Elle assure que « dans la grande majorité des cas, les professeurs sont là »mais « n’exclut pas certains cas particuliers »c’est à dire « qu’ici et là, il y a quelques professeurs absents ». « Soit parce qu’un professeur est malade depuis hier, soit parce que nous avons eu des difficultés à recruter dans des disciplines très techniques »précise le ministre démissionnaire.

Nicole Belloubet reconnaît que cette année « 3 000 postes prévus aux concours ne sont pas pourvus »mais elle prétend que puisque « personnel contractuel » ont été recrutés et le gouvernement a « comblé les déficits »Face à la crise des vocations, elle estime que « L’attractivité est un point clé » et considère que « la priorité absolue du prochain ministre de l’Éducation nationale » doit être « La formation initiale, liée au recrutement, et la formation continue ». « On ne peut pas vivre 40 ans en tant qu’enseignant sans avoir suivi une formation continue »elle se lamente.

La ministre démissionnaire répond ensuite point par point aux différentes questions des parents et des enseignants en ce jour de rentrée. Nicole Belloubet soutient que « à ce stade, le brevet n’est pas obligatoire pour entrer au lycée. » Elle rapporte qu’il « C’est au prochain gouvernement de décider » si cela reste ainsi, mais considérez que cela « Il est un peu tard pour changer cette situation puisque le brevet sera délivré dans quelques mois. »

Alors que les syndicats enseignants prévoient une journée de grève dans les écoles maternelles et primaires, mardi 10 septembre, contre la généralisation des évaluations dans toutes les classes du primaire, le ministre de l’Éducation nationale fait le pari que ces évaluations sont « outils pédagogiques ». « Les enseignants évaluent leurs élèves dans leurs activités quotidiennes, mais les évaluations nationales leur donnent des points de référence et de comparaison et leur permettent de mieux mettre en œuvre l’apprentissage dont les élèves ont besoin. »ajoute-t-elle. Nicole Belloubet veut également rassurer les parents, sans pour autant dire « Je ne suis pas sûr que les évaluations telles qu’elles sont conçues contribuent au stress des étudiants. »

Nicole Belloubet revient enfin à la « Pause numérique »c’est-à-dire l’interdiction, testée dans près de 200 établissements, d’utiliser les téléphones portables. Le ministre rappelle que le gouvernement a choisi de mettre en place cette expérimentation après avoir constaté « que de nombreux phénomènes de harcèlement proviennent de l’utilisation du téléphone portable, y compris dans les écoles, bien que cela soit interdit »Elle précise que le système peut être adapté par chaque établissement : « L’idée est que les élèves laissent leur téléphone portable à leur arrivée et qu’il soit conservé dans des casiers ou dans des cartables laissés sous la responsabilité des enseignants ou du personnel de vie scolaire. »elle dit.

francetvinfo

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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