Renseignement, avions de chasse et bombes anti-bunkers : derrière l’élimination de Hassan Nasrallah à Beyrouth
« Quiconque menace les citoyens d’Israël, nous saurons comment l’atteindre. » Le chef d’état-major de Tsahal, le général Herzi Halevi, a rapidement savouré sa victoire, quelques minutes seulement après que ses forces ont annoncé samedi avoir « éliminé » le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah lors d’une frappe. ampleur contre la banlieue sud de Beyrouth la veille. D’abord silencieux, le mouvement chiite libanais a finalement confirmé la mort de son leader. Selon Israël, plusieurs autres commandants, dont celui du front sud, ont également été tués dans cette opération baptisée « Nouvel Ordre ».
Il s’agit certainement d’un succès militaire majeur pour Tsahal, qui a annoncé sur ses réseaux sociaux avoir ciblé ces « officiers supérieurs » rassemblés dans le « quartier général central » du mouvement pro-iranien, « situé sous un immeuble résidentiel ». Selon le journal israélien Haaretz, cette dernière se trouvait en contrebas d’au moins quatre bâtiments, qui se sont complètement effondrés. L’opération a détruit au total des dizaines de bâtiments et contraint des milliers d’habitants à fuir, faisant au moins six morts selon les autorités libanaises.
