La roue a tourné dans la bonne direction pour le Stade Rennais, ce dimanche, après un début chaotique de l’année (5 pertes de rang) et pour le premier sur le banc de Habib Beye, qui a vu son équipe prendre le relais à Strasbourg à la fin du suspense (1-0). Un but à l’aube du temps supplémentaire, tandis que le 0-0 semblait pointer la pointe de son nez. Un coin James a été légèrement dévié par une tête de Strasbourg au deuxième poteau, à l’entrée de la surface, où Ludovic Blas a enveloppé un pied gauche enroulé pour faire exploser un stade entier et une équipe entière (1-0, 89e)). Il y avait une sensation de soulagement, et la froideur breton a cédé la place à un peu de chaleur.
Emegha a beaucoup raté, Rennes n’est plus un barragiste
Que proposer des sourires, enfin, à Roazhon Park, après une semaine marquée par les inondations (bonjour la boue autour du stade) et surtout par une autre révolution au sein du Breton Club: Beye sur le banc, les recrues Kyogo Furuhashi et Lilian Brassier en Les onze, et même le jeune Djaoui Cissé (21 ans), détenteur pour la première fois en l’absence d’Azor Matsiwa, paquet. Un sacré travail loin d’être terminé et une véritable occasion pour la course pour confirmer sa bonne forme. Sous le retour de l’encouragement des Ultras Rennes, qui avait appelé à l’Union sacrée cette semaine, Arnaud Kalimuendo a essayé dès le début, suggérant une équipe armée de bonnes intentions et peut-être moins effrayant que sous Jorge Sampaoli. Les meilleures opportunités étaient pour les Alsaciens, en revanche, avec le poison Emanuel Emegha. L’attaquant essentiel de Strasbourg ne cadre pas de près à la suite d’un joli centre de Félix Lemaréchal (20e), avant de tomber sur Brice Samba deux fois après avoir été lancé en profondeur (36e44e).
Les Rennes, ils ont eu du mal à être dangereux, comme leur renforcement japonais qui a beaucoup coulé, mais a affecté un petit nombre de ballons (7) jusqu’à sa sortie après l’heure du jeu. Avant cela, Arnaud Kalimuendo avait repris un centre d’Adrien Truffert, sans succès, et Furuhashi a envoyé une grève anecdotique en plein air. Il y avait du rythme, de l’impact, de l’intensité, mais assez peu de danger des deux côtés et des peur, parfois, sur les sorties de la balle Rennes initiée par Samba. Nous avons également vu Emegha obtenir un nouveau petit ami avec Christopher Wooh, avant de solliciter Samba une fois de plus, auteur d’une très belle manchette pour empêcher l’ouverture de la partition (70e), tandis que Jordan James venait de allumer un pétard au-dessus (69e). Jusqu’à cet objectif BLAS libérateur, par conséquent, et une nouvelle opportunité manquée à Emegha après un délai supplémentaire. La course reste coincée au milieu de la peinture et Rennes offre un (très petit) air, laissant la place du barragiste à Saint-Etienne.
Devinez qui devrait aller au chaudron le week-end prochain?