rendez-vous avec un service de probation pour Donald Trump, comme tout condamné

Donald Trump, 77 ans, s’est soumis à cet exercice ce lundi 10 juin à New York, où le condamné se voit traditionnellement poser une série de questions sur son passé criminel, sa situation professionnelle et familiale.

Comme tout condamné criminel, Donald Trump a passé ce lundi 10 juin un entretien avec les services de probation, étape nécessaire avant le prononcé de sa peine qui peut aller jusqu’à la prison dans le cas des paiements à une ancienne star de X. films.

« Le président Trump et son équipe d’avocats prennent déjà toutes les mesures nécessaires pour contester et faire échouer le procès anarchique du procureur de Manhattan », a déclaré Steven Cheung, directeur de campagne de Donald Trump.

Une possible peine de prison

Fait inhabituel, l’entretien devait avoir lieu par vidéoconférence, depuis la résidence de Donald Trump à Mar-a-Lago en Floride, et non en personne à Manhattan, où le milliardaire est devenu le premier ancien président condamné dans un procès pénal.

Le 30 mai, douze jurés ont déclaré à l’unanimité Donald Trump coupable de 34 crimes de falsification de documents comptables pour cacher le paiement de 130 000 dollars à la star du porno Stormy Daniels à la toute fin de la campagne présidentielle de 2016.

Ce paiement, dont la dissimulation a été jugée illégale, visait à acheter son silence sur une relation sexuelle qu’elle affirme avoir eue avec Donald Trump (et que ce dernier nie), en 2006, alors qu’il était déjà marié à Melania. .

L’entretien avec les services de probation devrait permettre de dresser un rapport à l’intention du juge Juan Merchan, qui a présidé le procès et fixera la peine jeudi 11 juillet.

Le délit de falsification de documents comptables peut en théorie être puni jusqu’à quatre ans de prison, mais le juge peut choisir une alternative comme une peine avec sursis avec mise à l’épreuve, voire des travaux d’intérêt général.

Trois jours après sa condamnation, Donald Trump a déclaré sur Fox News qu’une peine de prison « serait compliquée à accepter pour le public » et pourrait être « un point de rupture » pour ses partisans.