Avez-vous manqué les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 minutes fait le point pour vous chaque soir. Entre les déclarations fortes, les avancées sur le front et les résultats des combats, voici l’essentiel de ce samedi 7 décembre 2024, 1 018ème jour de guerre.
Nouvelles du jour
Une rencontre à trois. La rumeur a enflé toute la journée, l’Elysée l’a confirmé vers 17 heures : il y a bien eu une rencontre trilatérale entre Emmanuel Macron, Volodymyr Zelensky et Donald Trump, avant la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Bonne nouvelle pour les Ukrainiens, puisque le président élu des États-Unis avait donné de mauvais signes quant à l’engagement futur de son pays à Kiev.
La déclaration d’aujourd’hui
» « J’espère que nous pourrons développer une stratégie commune pour l’Ukraine » »
Avant cette rencontre imprévue et l’arrivée de Donald Trump à Paris, Olaf Scholz se montrait déjà plus optimiste. Le chancelier allemand explique, dans une interview publiée ce samedi, avoir « déjà longuement parlé au téléphone avec le futur président américain » et discuté d’une stratégie commune pour établir un plan de paix en Ukraine.
« Mon principe suprême reste le même : rien ne doit être décidé au-dessus de la tête des Ukrainiens. Je l’ai encore une fois dit très clairement au président Zelensky lors de ma visite à Kiev au début de la semaine », a déclaré Olaf Scholz dans cette interview.
Le numéro du jour
125 000. C’est le nombre de soldats qu’aurait perdu l’armée russe au cours des trois derniers mois pour prendre ou reprendre 2 350 km2 de territoire. Telles sont les conclusions d’un rapport de l’Institut pour l’étude de la guerre, publié par la BBC.
La tendance du jour
Soupçons de sabotage, brouillage de la navigation maritime, tirs de signalisation contre un hélicoptère : la Russie multiplie les actes de « guerre hybride » en mer Baltique où les pays voisins de l’Otan doivent se préparer à une longue période de conflit avec Moscou, selon les experts. Un cargo russe a effectué récemment des tirs de signalisation en direction d’un hélicoptère allemand, selon Berlin, dernier épisode de tensions dans cette mer où tous les Etats côtiers, à l’exception de la Russie, sont désormais membres de l’Otan.
« La Baltique se trouve dans une sorte de zone grise entre guerre et paix, où les pays de l’Otan doivent être prêts à faire face à toute forme de harcèlement », note Nils Wang, ancien commandant de la marine danoise. « Ce que la marine russe essaie de faire, c’est d’envoyer un signal : nous sommes là », a déclaré le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius.