rencontre avec Jeanne Herry, Miou-Miou et Elodie Bouchez

Jeanne Herry reçoit, Miou-Miou sert les cupcakes et Elodie Bouchez dessine son sourire timide et ravageur. Dans « Je verrai toujours vos têtes », film choral sur les mécanismes de la justice réparatrice, dans la droite lignée de « Pupille », le premier dirige les deux autres : Bouchez en médiateur d’une affaire de viol incestueux et Miou-Miou en victime traumatisée d’un vol de sac à main. Conversation entre trois virtuoses de l’émotion.
Depuis quand la justice restaurative est-elle pratiquée en France ?
Jane Herry Christiane Taubira l’a mis en place en 2014, tout en précisant qu’elle n’était pas favorable à la mise en relation des agresseurs et des victimes. Il a fallu la convaincre grâce à l’exemple du Québec, un pays beaucoup plus avancé que le nôtre dans ce domaine.
Comment vous y êtes-vous intéressé ?
JH Les faits divers et les procès me fascinent depuis l’enfance. Gamin, dans mon collège catholique, j’ai vu au loin une petite dame en imperméable, la soixantaine. Quelqu’un m’a dit : « Vous voyez, cette femme a perdu sa fille et elle rend visite à l’homme qui l’a assassinée en prison. » Cela m’a ouvert un monde.
Miou Miou Je confirme : enfant, elle adorait faire des enquêtes. Vous vous êtes même trouvé un nom de détective anglais ou américain, je ne m’en souviens plus.
JH Pendant le confinement, je naviguais sur le web lorsque je suis tombé sur un podcast intitulé « Restorative Justice ». Je commence à écouter, le truc bug à la fin
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