Renault, Dacia, Alpine, le point sur la stratégie du groupe
Nouvelles Renault 5 et R4 électriques, présentation des futures Twingo, des concepts R17, Estafette et Emblème, les nouveaux Spring et Bigster chez Dacia, et chez Alpine, l’A110 R Ultime, le SUV Alpine A390, voici tout ce que vous trouverez sur les stands du groupe français lors du Mondial de l’Automobile de Paris. Juste ça !
Dans son article « Par peur de l’avenir, les constructeurs se plongent dans le passé » publié le 23 septembre 2024 sur Caradisiac, Michel Holtz écrivait :
« Mais en réalité, pourquoi l’industrie automobile s’efforce-t-elle tant de regarder en arrière ? Pour une raison très simple : les voitures sont une affaire de boomer. Du moins au sens moderne du terme baby-boomer, qui désigne les personnes dans la cinquantaine et la soixantaine. L’âge moyen de l’acheteur d’une voiture neuve est aujourd’hui de 55,3 ans. Ces prétendus clients sont nés à la fin des années 1960. Ils connaissaient les R17, R15 et R5, et ont peut-être fait le buzz sur le tapis du salon avec les miniatures Norev de ces voitures. Un peu plus tard, ils guinnentched et flirté sur Propaganda et écouté Michel Berger sur K7s.
Bravo, Monsieur De Meo, car il semble que cette stratégie porte ses fruits. Cette stratégie de nostalgie – faire du nouveau avec du vieux – est également plus efficace en termes de résultats financiers. Au premier semestre 2024, la marge opérationnelle du groupe s’élève à 8,1% du chiffre d’affaires, soit +3,7% à taux de change constants.
Au final, Renault est numéro 3 en Europe, numéro 1 en France, et la Sandero est la voiture la plus vendue en Europe.
Et comme il lui reste un peu de temps, Luca de Meo a même eu le temps d’écrire un livre intitulé : « Le dictionnaire des amoureux de l’automobile ». Et comme chez Renault, on est décidément très créatifs, la com a inventé un kiosque dédié uniquement à un seul auteur, en l’occurrence son patron, visible sur le salon.