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Nouvelles locales

Règlement de comptes : peines de 20 et 30 ans de prison requises, « pour la réalité, pas la rumeur »


l’essentiel
Devant les jurés de la cour d’assises de Haute-Garonne, l’avocat général Pierre Aurignac a requis ce jeudi 2 février 20 et 30 ans de réclusion criminelle contre les auteurs inculpés, dans ses yeux d’une tentative d’assassinat en septembre 2018 à Roques-sur- Garonne près de Toulouse.

« La rumeur est au centre de ce procès ! La rumeur ? Non. La rumeur devient un argument pour les prévenus et la défense, ce n’est pas la même chose. » Dans ce règlement de comptes sur fond de trafic de drogue, dont personne en a entendu parler mais qui est partout, nous ne sommes pas dans la rumeur mais dans la réalité ! »

L’avocat général Pierre Aurignac, très zen quand au fil de l’audience les témoins et les accusés ont accumulé trous de mémoire et contrevérités, n’a pas mâché ses mots lors de la prise de ses réquisitions ce jeudi devant la cour d’assises de Haute-Garonne.

Méthodes mafieuses

Le magistrat n’hésite pas : « Ces méthodes me font penser à la mafia ! » « En cherchant à exécuter la victime, non pas une mais deux fois, Younes Beldjellali assoit son autorité sur le point de deal. Il se donne un statut. Il fait régner la terreur et fait passer un message : voilà ce qui arrive à ceux qui s’opposent à moi ». .

Au banc des accusés, Younes, 24 ans, observe, faussement surpris. A ses côtés son frère Djillali, de deux ans son aîné mais en retrait, « le logisticien, le pourvoyeur de moyens » aux yeux du parquet semble perdu. Enfin Kévin Hoareau, 29 ans, le bourreau, celui qui tire « pour tuer ». « Si l’arme ne s’enraye pas, la victime, sauvée par son instinct de survie, ne serait plus là », prévient l’avocat général qui requiert 20 ans contre Djillali, 30 ans contre Younes et Kévine.

Un coup dur pour les accusés et leurs avocats. Et huit ans sont réclamés à Khalid Derbache, 53 ans, ex-compagnon de la mère des frères Beldjellali, l’un des rares à avoir assumé son rôle et guidé les gendarmes dans leurs enquêtes ; le seul à paraître libre.

« Pas une sous-victime »

Dans ce dossier des non-dits, un grand absent : la victime. Au grand désespoir du président Huyette, celui qui était resté très discret durant l’enquête, ne s’est pas présenté. « Nous n’avons pas essayé de le tuer une fois mais deux. Et cet acharnement à l’éliminer ne peut plus s’installer dans la famille », prévient son avocate Me Sarah Nabet-Claverie qui appelle les jurés, deux femmes et quatre hommes « à voir ». lui en tant que victime, et non en tant que sous-victime dans un conflit voyou ».

La défense continue de plaider ce vendredi. Verdict dans l’après-midi.

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Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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