Bourse Entreprise

régions et emballages concernés, coût… Le point

Une nouvelle consigne arrive en France : elle concerne certains emballages de produits – alimentaires, entre autres – qui vont donc devenir plus chers. Voici ce qu’il faut savoir.

Dès le printemps 2025, les pratiques de consommation des ménages français vont être légèrement bousculées ! Le retour de la consigne sur les emballages en verre, autrefois courante (et très populaire dans d’autres pays), va être réintroduit à titre expérimental dans quatre grandes régions françaises pour encourager leur réutilisation. Qui seront les millions de consommateurs bientôt contraints de rapporter leurs bouteilles et bocaux usagés aux magasins pour récupérer leur consigne, et quel impact aura ce nouveau système sur leur ticket de caisse ? On vous explique tout.

La restitution des gisements de verre à tester dès 2025 dans ces quatre régions françaises

LE restitution de la consigne de verre sera testé à grande échelle dès le printemps 2025 dans quatre régions françaises : les Pays de la Loire, la Bretagne, la Normandie et les Hauts-de-France. Au total, ce sont 16 millions de Français sont concernés – et qui devra prendre de nouvelles habitudes.

Ils devront le ramener au magasin dans quelques mois leurs bouteilles et bocaux en verre usagés pour récupérer un commande qui le fera, c’est logique, augmenter le prix des produits lors de l’achat. Cet appareil, piloté par l’éco-organisme Citeodevrait être la première étape d’une initiative nationale qui pourrait s’étendre à l’ensemble du territoiredans le cadre des objectifs fixés par la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (Agec).

Reprise des consignes verre : quels emballages seront concernés ?

Mais Tous les emballages en verre ne seront pas concernés dès le lancement de cette expérimentation. Les premiers conteneurs soumis à la consigne dans les régions mentionnées seront :

  • Bouteilles en verre à col large d’un litre, utilisées notamment pour recueillir des jus de fruits ou des soupes,
  • Suivie de bouteilles ambrées de 75 cl pour la bière,
  • Puis les bocaux de conserves, de compotes et de fromages blancs,
  • Et enfin, les bouteilles ambrées de 33 centilitres…

Ces packages très spécifiques seront également conçu et réalisé, à partir de l’automne 2024, être correctement enregistré et réutilisé après le lavage, et ce processus devrait réduire considérablement empreinte environnementale de ces produits, tout en participant à l’économie circulaire. « Concrètement, les consommateurs achèteront un produit dans un emballage en verre dans un supermarché qui devra rapport après utilisation afin qu’il puisse être lavé puis réutilisé », résume Jean Hornain, directeur général de Citeo, dans les colonnes de Ouest de la France.

Consigne de verre : des produits plus chers à l’achat ?

Mais bien sûr, le‘ajout de cette nouvelle instruction sur les emballages en verre aura un impact sur le prix d’achat de ces produits. Le montant de la consigne est estimé entre 20 et 30 centimes, précise Citeo, avec des disparités à prévoir selon les format. Un surcoût initial qui peut être perçu comme un frein, surtout en période d’inflation, et qui pourrait pousser les consommateurs à se précipiter pour acheter emballage en plastique, à peine plus écologique. Cependant, pour atténuer cet effet, Citeo envisage pour transmettre les premières instructions aux consommateurs.

En France, la réutilisation des emballages – distincte du recyclage – est estimée moins de 1%. Pourtant, selon Célia Rennesson, directrice du réseau Vrac et Réemploi, la réutilisation des bouteilles en verre permettrait pour économiser 75% d’énergie, 50% d’eau et 79% de CO2. Si cette expérience s’avère concluante, elle pourrait marquer le début d’une profonde transformation de habitudes de consommation dans tout le pays.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
Bouton retour en haut de la page