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régions concernées, montant… Tout ce qu’il faut savoir

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Le gouvernement et l’éco-organisme Citeo ont annoncé le 3 juillet que quatre régions françaises allaient expérimenter le retour de la consigne sur le verre à partir de mai 2025. Voici ce que cela implique.

La consigne va-t-elle faire son retour en France ? Certains se souviennent encore du temps où l’on rapportait ses bouteilles vides au magasin. En 2025, quatre régions françaises vont tester la mise en place de la consigne sur le verre sur leur territoire.

Ainsi, le gouvernement et l’éco-organisme Citeo, ont indiqué le 3 juillet que les régions de Bretagne, des Pays de la Loire, de Normandie et des Hauts-de-France seraient celles où l’expérimentation serait organisée. Ces zones ont été choisies car elles font partie des bons élèves en matière de tri sélectif.

« Dès mai 2025, 16 millions de Français pourront acheter des produits de grande consommation dans des emballages réutilisables dans la grande distribution alimentaire », précise Citeo dans un communiqué.

L’objectif ? Être en conformité avec la loi qui impose désormais la réutilisation de 10 % des emballages d’ici 2027. Ce taux est actuellement inférieur à 1 % selon Célia Rennesson, directrice du réseau Vrac et Réemploi, qui expliquait le principe de la consigne à Ouest-France mardi 20 août aux côtés de Jean Hornain, PDG de Citeo.

Une approche écologique et économique

Cette expérimentation s’inscrit dans la démarche ReUse et a vocation à être généralisée à l’ensemble de la France. Citeo précise que les Français sont favorables aux contenants et emballages réutilisables mais que « le manque d’approvisionnement est aussi un frein à la consommation responsable (pour) 61% » d’entre eux.

Pour mener à bien cette remise en place de la consigne verre, une véritable coordination a été mise en place entre les marques, les distributeurs, les verriers, mais aussi les associations et les pouvoirs publics.

Si l’impact écologique d’une telle démarche est certain, l’impact économique est également bien présent. En effet, il permettra la création de nombreux emplois dans plusieurs secteurs (fabrication, transport, nettoyage…) et une réduction des coûts de production, notamment du verre, pour les entreprises et donc in fine pour le consommateur. En effet, ce procédé pourrait rapporter « entre 20 et 30 centimes » par bouteille ou pot au consommateur, a indiqué Jean Hornain dans son entretien à Ouest-France.

En octobre 2024, la production de 30 millions d’unités devrait être lancée pour une mise en circulation vers mars, avril et mai 2025. Les premières pièces prévues sont des bouteilles d’un litre à col large et à col étroit (utilisables pour le lait ou les jus), des bouteilles ambrées à col étroit de 33 cl, 75 cl (souvent utilisées par les brasseurs de bière) et enfin des pots de 450 ml et 720 ml (souvent utilisés pour les conserves).

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