Refuser de nommer Castets, un « déni démocratique » ?
ANALYSE – Alors qu’Emmanuel Macron a rejeté l’option d’un gouvernement NFP au nom de la « stabilité institutionnelle », la gauche affiche son indignation. Au point d’accuser le président de dévier vers « l’illibéralisme ».
C’est comme si le message avait été passé. Depuis qu’Emmanuel Macron a écarté lundi soir la possibilité d’un gouvernement de Nouveau Front populaire (NFP), après une première série de consultations partisanes pour trouver le bon profil à envoyer à Matignon, la gauche est sous le choc. Refuser de nommer Lucie Castets au poste de Premier ministre reviendrait à bafouer le suffrage universel. A réaliser un « coup de force ». « Défense de la démocratie et respect du vote »réclame le leader de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon. « Comment peut-on en arriver à un tel déni démocratique ? ? »s’emporte le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure.
Alors que les représentants du cartel de gauche pensaient avoir trouvé la perle rare pour imposer la cohabitation au président de la République au lendemain des élections législatives, qui ont accordé au NFP le plus gros contingent de députés, l’Élysée a justifié ce refus au nom de «