Jannah Theme License is not validated, Go to the theme options page to validate the license, You need a single license for each domain name.
Nouvelles

ce qu’il faut retenir du rapport de la commission d’enquête

Après plus de huit mois de travaux, et l’audition de 50 personnes, la commission d’enquête sur les émeutes urbaines qui ont touché la France à l’été 2023 a présenté mercredi ses conclusions. Il comprend une vingtaine de propositions.

Publié


Temps de lecture : 4 min

Un incendie dans une rue de Lyon, le 30 juin 2023, trois jours après la mort de Nahel Merzouk suite à une fusillade policière.  (JEFF PACHOUD/AFP)

Une vingtaine de propositions pour réagir « des violences (…) d’un caractère tout à fait exceptionnel ». Le sénateur François-Noël Buffet (Les Républicains), a présenté à la presse, mercredi 10 avril, les conclusions de la commission d’enquête sur les émeutes survenues après la mort de Nahel Merzouk, tuée par balle par un policier, le 27 juin. , 2023 à Nanterre (Hauts-de-Seine). Franceinfo fait le point sur l’essentiel de ce rapport qui doit être publié officiellement « a la fin de la semaine ».

Une évaluation quantifiée de la violence et de la dégradation

Entre le 27 juin et le 3 juillet, « une vague de pillages et de violences sans précédent » a eu lieu en France, a souligné le rapporteur de la commission. De tels actes ont été recensés dans 672 communes, soit deux fois plus que lors des émeutes urbaines de 2005. « Plus de mille » les blessés ont été enregistrés, « y compris la lumière »alors que « deux décès sont directement imputables à ces violences ». La commission a également constaté que 684 élus et personnes chargées d’une mission de service public étaient concernés par « une vague d’agressions et d’attaques directes ».

Sur le plan matériel, plus de 2 500 bâtiments ont été incendiés ou endommagés, parmi lesquels de nombreux bâtiments publics (dont 273 bâtiments des forces de l’ordre, 105 mairies et 243 écoles) et des commerces (environ 1 500). Au total, l’estimation des dégâts matériels par la commission s’élève à environ un milliard d’euros, soit « quatre fois plus » qu’en 2005.

Le profil et les motivations des émeutiers

Les parlementaires estiment que quelque 50 000 émeutiers sont descendus dans la rue, tandis que 45 000 membres de la police ont été mobilisés. Le profil type de l’émeutier est « un homme, de nationalité française, âgé de 23 ans en moyenne, célibataire, sans enfants, souvent hébergé chez ses parents, titulaire d’un diplôme (…) bac maximum, majoritairement en travail », a détaillé François-Noël Buffet. Parmi les points saillants, la commission note la surreprésentation des jeunes parmi les émeutiers (un tiers des personnes interpellées sont des mineurs, et près de 60 % sont des primo-délinquants). Mais il n’y a pas de convergence « entre violences anti-émeutes et groupes ou mouvements militants d’ultra-gaucheSéparatistes ».

S’il existe une corrélation, selon les parlementaires, entre la présence d’un quartier prioritaire de la ville et le déclenchement d’émeutes, il n’y en a pas entre les lieux de violences et « points de transaction », ont conclu les sénateurs, qui ont expliqué avoir étudié cette piste. Le rapport note que les motivations des émeutiers étaient « protéien », « entre méfiance à l’égard de l’autorité et opportunisme ». Moins de 10 % des personnes arrêtées ont justifié leur participation aux émeutes par la mort de Nahel ou par une volonté de contester l’action de la police.

Toutefois, les parlementaires notent « l’existence d’une colère violemment exprimée contre les institutions et les représentants de l’autorité publique » Et nourri par « un sentiment de relégation sociale ». Ils pointent également un effet d’entraînement lié au groupe et au rôle des réseaux sociaux dans la diffusion de l’appel à participer aux émeutes.

Une vingtaine de propositions

Le rapport formule une vingtaine de propositions, dans des domaines très variés, pour « apprendre des leçons » de la réponse apportée à l’époque par les pouvoirs publics. Le rapport s’abstient néanmoins de toute sévérité à l’égard des dirigeants politiques et des forces de l’ordre qui, selon eux, ont été « utilisé dans de bonnes conditions ».

Ils recommandent néanmoins le développement d’un « plan national de rétablissement et de maintien de l’ordre dans un contexte émeute » et amélioration des équipements et matériels de la police municipale « pour faire face, dans la durée, à des violences urbaines de forte intensité ». Ils sont favorables au renforcement des équipements de vidéoprotection dans les communes volontaires. La commission propose également « pour interdire la vente en ligne et postale des mortiers feux d’artifice » et d’harmoniser les législations des États membres de l’Union européenne en la matière.

Elle souhaite avant tout la création « un cadre général de blocage de certaines fonctionnalités des réseaux sociaux » et applications de messagerie instantanée, « sous conditions strictes », afin d’empêcher les échanges entre émeutiers lors d’un pic de violence. Les élus veulent également faciliter l’identification des émeutiers en levant temporairement le caractère privé des « des boucles de messages rassemblant un grand nombre d’individus » et permettant « accès des services de renseignement et d’enquête aux échanges s’effectuant sur des boucles de messagerie privées » quand ils sont semblables « aux services de communication publique en ligne.

Les parlementaires souhaitent également « adapter et renforcer l’éventail des mesures et sanctions applicables » aux émeutiers mineurs, en particulier dans promouvoir ouvrages d’intérêt général. Enfin, ils croient qu’il existe « un sujet » autour « éducation » des mineurs et « responsabilité parentale »mais ne commentez pas les solutions à apporter.

Cammile Bussière

One of the most important things for me as a press writer is the technical news that changes our world day by day, so I write in this area of technology across many sites and I am.
Bouton retour en haut de la page