Les nouvelles les plus importantes de la journée

Réforme du RSA : plusieurs associations appellent à suspendre sa généralisation : Actualités

Réforme du RSA : plusieurs associations appellent à suspendre sa généralisation : Actualités

Plusieurs associations, dont le Secours catholique, ont appelé ce lundi 14 octobre à « suspendre » la généralisation de la réforme du RSA. Ils pointent quatre avertissements principaux, parmi lesquels le risque d’une course vers le bas des salaires et d’un « glissement vers le travail libre ».

Dans un communiqué commun publié ce lundi 14 octobre, onze associations, dont le Secours Catholique, Aequitaz, la Ligue des droits de l’Homme et d’autres, ont appelé à « suspendre » la généralisation de la réforme du RSA due à « quatre alertes » principale, rapporte BFMTV. Ils sont particulièrement préoccupés par « évolution vers le travail libre« . Pour rappel, cette réforme impose 15 heures de travail hebdomadaire pour bénéficier des allocations. Elle doit être généralisée en 2025.

Course vers le bas des salaires et des conditions de travail

Pour le Secours Catholique, cette réforme « concerne trop de personnes, parmi les plus pauvres ». De plus, cela éloigne les destinataires de leur « projet d’intégration », indique le communiqué. Au fond, les associations dénoncent « L’esprit général de la réforme du RSA inscrit dans la loi de plein emploi, qui met au défi le bénéficiaire de démontrer qu’il « mérite » son RSA, favorise un discours stigmatisant décomplexé, qui ne fait bien souvent qu’aggraver l’angoisse du face-à-face. -face à l’assistante sociale ou à l’agent de France Travail. Une angoisse d’être encore plus contrôlé.

Plus grave encore, les associations pointent un risque de nivellement par le bas des revenus ainsi que « des effets de concurrence avec les emplois publics et privés, qui s’avéreraient contre-productifs en termes de création d’emplois ». En conclusion de leur rapport, les associations signataires rappellent les « droit effectif à un revenu minimum garanti dans une économie où entre 5 et 7 millions de personnes sont exclues d’un emploi durable et décent ».

publié le 14 octobre à 11h51, Gabriel Gadré, 6Médias

Quitter la version mobile