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Réflexions sur le marché immobilier actuel

À mon avis, pas vraiment, malgré ce que disent certains syndicats !

Il est essentiel de mettre ces chiffres en perspective.

Avec 820 000 transactions sur l’année, nous revenons aux niveaux de 2016.

La question est de savoir ce qui est réellement normal : atteindre 1 000 000 de transactions dans un marché où les biens neufs sont rares, ou revenir à un niveau historique plus modéré ?

Une hausse de 25 % des transactions par rapport à 2016, dans un contexte où l’offre de biens neufs est quasi inexistante, indique une tendance spéculative. L’immobilier se transforme en investissement financier plutôt qu’en projet de vie. Je ne suis pas opposé à l’investissement. Mais tout est une question d’équilibre : c’est la dose qui fait le poison.

La situation actuelle, en ralentissant la hausse des prix de l’immobilier, traduit un retour à la normale. Cette légère baisse des prix est en phase avec le niveau de vie des Français, ce qui me semble être une évolution saine !

Cette correction du marché permet de distinguer les agences immobilières solides des opportunistes, car l’immobilier est un métier sérieux, qui requiert des compétences complexes et trop d’entreprises ont émergé sans développer ces compétences. Celles qui survivent sont celles qui les possèdent vraiment.

Un marché avec 820 000 transactions n’est pas anormal. C’est une normalisation.

Ce qui était anormal, c’était un million de transactions sur un marché sans aucune nouvelle construction.

De plus, les entreprises qui quittent le marché sont souvent celles qui se sont concentrées uniquement sur la transaction, sans diversifier leurs activités vers la location ou la gestion locative. Pour survivre, il est vital de développer des revenus récurrents. Le reste n’est que pure spéculation.

La clé réside dans l’adaptation et le développement de compétences diversifiées pour répondre aux besoins d’un marché en constante évolution. Les acteurs capables de se réinventer et de diversifier leurs activités auront une longueur d’avance dans ce contexte en pleine mutation.

Par ailleurs, il est essentiel de promouvoir des initiatives favorisant l’accessibilité au logement pour tous. Les politiques publiques doivent encourager la rénovation urbaine et la construction de logements abordables pour répondre aux attentes des citoyens.

Il est également important de mentionner l’impact des taux d’intérêt sur le marché immobilier. Les fluctuations des taux d’intérêt influencent directement le pouvoir d’achat des ménages et, par conséquent, le nombre de transactions. Une politique monétaire stable et prévisible peut contribuer à la stabilité du marché immobilier.

Enfin, il est impératif de se concentrer sur la durabilité et l’efficacité énergétique des logements.

La transition écologique et les nouvelles normes environnementales doivent être au cœur des stratégies des acteurs de l’immobilier. Cela répond non seulement aux attentes de consommateurs de plus en plus soucieux de l’environnement, mais contribue également à augmenter la valeur des actifs immobiliers à long terme.

Par ailleurs, la baisse des transactions immobilières n’est pas une catastrophe, mais une opportunité pour notre marché de retrouver un équilibre sain et durable. C’est une période de tri, où les entreprises compétentes et diversifiées peuvent vraiment se démarquer ! L’avenir de l’immobilier réside dans l’adaptation, la diversification et l’engagement envers des pratiques durables et responsables.


Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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